L'opinion du Midol : deux gestes pour dissiper le brouillard sur Chaban-Delmas

Par Jerome Prevot
  • Matthieu Jalibert a illuminé de tout son talent la rencontre face au CAB.
    Matthieu Jalibert a illuminé de tout son talent la rencontre face au CAB. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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En trois minutes en première mi-temps, on a vu les deux facettes de l’excellence bordelaise. Il y eut d’abord ce geste de labeur de Cyril Cazeaux, un coffrage de la meilleur espèce sur un avant briviste qui venait le défier. Un geste plein de force et d’autorité, destiné sans doute aux puristes. Puis peu après, on vit Matthieu Jalibert s’extirper d’une situation hyper délicate le long de la ligne de touche, une course et des crochets imparables sur vingt mètres pour éliminer quatre défenseurs brivistes ou l’art de redresser une action. Il n’y eu pas de conséquences décisives à ces deux moments de grâce, juste du plaisir à prendre et l’idée que le jeu de l’UBB, ce n’est pas que le génie de son ouvreur, mais aussi le travail de ses avants, parce que Cyril Cazeaux n’a pas montré que ce coffrage. Ballon en mains, on a bien noté trois ou quatre avancées tranchantes, dans son style caractéristique, buste en avant : une vraie figure de proue. Ces trois ou quatre minutes, elles ont donné le tempo du reste de la partie, comme un long crescendo qui a fait roucouler le public et dissiper le stress qui se diffusait comme un brouillard sur Chaban-Delmas et sur Moga.

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