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Des trois-quarts convaincants pour le Stade français

  • Jeremy Ward tout à sa joie dans les bras de Sekou Macalou.
    Jeremy Ward tout à sa joie dans les bras de Sekou Macalou. Icon Sport - Icon Sport
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Habitué à dominer leurs adversaires dans le jeu d’avants, Les Parisiens ont cette fois-ci faire jouer toutes leurs lignes en parfaite harmonie. Explications.

«Sincèrement, ce soir, les trois-quarts m’ont fait plaisir. » La confession, pleine de bon sens et de lucidité, est signée du troisième ligne Romain Briatte, auteur d’une prestation remarquable, au même titre que tous ses partenaires de devant. C’est peut-être là d’ailleurs qu’il faut aller puiser les raisons de ce succès parisien, ponctué dans les dernières secondes du point de bonus offensif. Et pour cause. Jusque-là, la formation de Gonzalo Quesada apparaissait souvent coupée en deux, parfois même orpheline d’une ligne de trois-quarts manquant cruellement de percussion. Avant le déplacement à Toulouse, ce même Romain Briatte, dans une discussion à bâtons rompus, reconnaissait même avoir connu «des moments compliqués l’année dernière, notamment quand on avançait de dix, quinze mètres sur un ballon porté et que derrière on reculait de quinze, vingt mètres. Mais j’ai l’impression que nous trouvons plus de liant cette saison entre avants et trois-quarts. Tout n’est pas parfait, mais on progresse là-dessus.» Et ça s’est vu face aux champions d’Europe en titre.

D’abord, Morgan Parra a sans doute livré sa prestation la plus aboutie depuis son arrivée dans la capitale. Juste dans ses choix, il a su alterner toutes les formes de jeu. Souvent, il a fait jouer ses avants autour des zones de ruck dans les temps forts parisiens. Parfois, il a occupé avec des petits jeux au pied dans le dos de la défense. L’un d’eux a d’ailleurs amené une belle touche à cinq mètres de la ligne d’essai rochelaise sur laquelle Romain Briatte a inscrit le troisième essai parisien. Ensuite, Joris Segonds, parfois un peu trop en retrait pour attaquer la ligne d’avantage, s’est montré plus à son aise. Sans doute a-t-il été aidé par sa paire de centres. Et pour cause. Pour la première fois, Julien Delbouis et Jérémy Ward étaient associés au coup d’envoi de la rencontre. Ces deux-là ont apporté du punch. Le premier, revenu en début de saison après deux graves blessures à un genou, est en passe de retrouver son meilleur niveau, celui qui l’avait mené aux portes de l’équipe de France. L’ancien Massicois s’est montré tranchant.

Delbouis en détonateur

À la demi-heure de jeu, il a notamment placé une accélération énorme, transperçant le premier rideau défensif et contraignant les Rochelais à se mettre à la faute. Résultat : trois points pour Joris Segonds (34e). Une minute plus tard, c’est encore lui qui a traversé le terrain sur plus de 60 mètres pour remettre son équipe dans l’avancée. Dans la continuité de l’action, Macalou a inscrit le deuxième essai de son équipe (35e). Delbouis a vraiment été le détonateur de son équipe, donnant raison à Gonzalo Quesada de le titulariser à la place d’Alex Arrate, placé sur le banc des remplaçants. «C’est vrai que nous nous sommes lâchés un peu plus en attaque, a d’ailleurs reconnu le technicien argentin. Nous avons su profiter de certaines failles que nous avions identifiées dans leur défense. Jusque-là, notre attaque n’était pas au niveau que l’on souhaitait. Mais ça s’explique aussi par le fait que nous avons depuis le début de saison voulu mettre beaucoup plus l’accent sur notre conquête et notre défense.» Résultat : quand avants et trois-quarts jouent sur la même tonalité, le concert st bien plus harmonieux.

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