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Pro D2 - BO : Baptiste Erdocio, la force basque

Par Pablo ORDAS
  • Auteur, la semaine dernière, de son troisième essai de la saison, le pilier gauche multiplie les apparitions, et malgré son âge (22 ans), fait déjà partie des cadres de l’équipe.
    Auteur, la semaine dernière, de son troisième essai de la saison, le pilier gauche multiplie les apparitions, et malgré son âge (22 ans), fait déjà partie des cadres de l’équipe. Icon Sport - Icon Sport
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Auteur, la semaine dernière, de son troisième essai de la saison, le pilier gauche multiplie les apparitions, et malgré son âge (22 ans), fait déjà partie des cadres de l’équipe.

C’est dans les sommets des Pyrénées qu’au mois d’août dernier, le staff du Biarritz olympique a dévoilé les noms des quatre capitaines chargés de guider le BO pour ce long marathon qu’est la saison de Pro D2. Dans les montagnes de Saint-Lary, les entraîneurs biarrots annoncèrent à l’ensemble du groupe que le sage Guy Millar (30 ans) prendrait le brassard et qu’il serait suppléé, dans cette tâche, par deux expérimentés Romain Lonca (31 ans) et Dave O’Callaghan (32 ans), ainsi qu’un jeune, Baptiste Erdocio (22 ans). « Au moment de l’annonce, j’ai été un peu surpris, avoue aujourd’hui ce dernier, mais les entraîneurs m’ont rapidement expliqué les raisons. » Matthew Clarkin, le directeur sportif biarrot, parle d’un « choix évident ». « Baptiste dégage une certaine maturité, souligne-t-il. C’est un vrai leader auprès de nos jeunes joueurs, mais pas que. Il est respecté par tout le vestiaire. » Pourtant, il y a quatorze mois, il ne disputait que son premier match chez les professionnels.

Erdocio : « Je vis un rêve »

En un peu plus d’un an, beaucoup de choses ont changé pour Baptiste Erdocio. Il a découvert le Top 14, souvent dans la peau du remplaçant (douze fois sur dix-huit). Il est ensuite devenu un titulaire en puissance en Pro D2, puisqu’il a participé à toutes les rencontres (treize) et en a démarré neuf. « Je ne vais pas dire que c’est difficile à réaliser, mais en ce moment, je vis un rêve, affirme le garçon, qui a commencé le rugby à deux pas de l’océan Atlantique, à Bidart. Je fais tous les matchs, je suis, parfois, capitaine. Biarritz est le club de mon enfance, alors je vis tout ça super bien. Ce n’est que du positif. »

Au même titre que Guy Millar, qui a commencé toutes les rencontres, il est souvent ménagé, en début de semaine, pour arriver frais le week-end, car le BO a de la casse en première ligne. « Baptiste joue peut-être trop en ce moment, pense Clarkin. Dans son développement, j’aimerais bien pouvoir gérer un peu plus son temps de jeu, pour qu’il soit vraiment dans une optique de performance, mais pour l’instant, il tient la baraque avec Guy. » Lui ne s’en plaint pas. Au contraire. « Le Pro D2 est hyperformateur, notamment à mon poste, juge le garçon, dont le contrat se termine dans six mois. En Top 14, je me suis retrouvé face à des clients, mais les piliers sont moins tricheurs. En Pro D2, ça bataille, ça triche et j’estime avoir beaucoup plus progressé cette année. »

Auteur de trois essais, bon en mêlée fermée et mobile autour des rucks lorsqu’il a le ballon, Erdocio apporte au collectif cette saison. « Il est robuste et vaillant », apprécie Matthew Clarkin. Et Basque, ce qui lui permet d’avoir une belle cote de popularité à Aguiléra, dont il est le chouchou. « Mais ceci ne marche que si le joueur est performant et véhicule bien les valeurs de l’équipe », rappelle Clarkin. Erdocio est incontestablement de ceux-là.

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