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Les vertus des fondamentaux pour les Carcassonnais

Par Didier NAVARRE
  • Les Carcassonnais de Baptiste Mouchous ont remporté une précieuse victoire face à Nvers. Surtout, ils ont relancé leur ligne de trois-quarts qui était stérile depuis dix matchs !
    Les Carcassonnais de Baptiste Mouchous ont remporté une précieuse victoire face à Nvers. Surtout, ils ont relancé leur ligne de trois-quarts qui était stérile depuis dix matchs ! - Photo Stéphanie Biscaye
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Rigoureux en conquête, mise en confiance par son buteur, Dorian Jones, l’USC a décroché un précieux succès face à des Nivernais un peu trop indisciplinés

L’herbe d’Albert-Domec est plus que jamais indigeste pour Nevers. Vendredi soir, l’équipe de Xavier Péméja s’est une nouvelle fois pris les pieds dans le tapis carcassonnais. Pour la sixième fois consécutive, les Nivernais repartent de l’Aude avec la frustration de la défaite. Et pourtant, ils étaient animés de nobles intentions et d’un désir de victoire après l’excellente copie rendue face à Béziers. Et au final, le dernier demi-finaliste se contente du bonus défensif. Une bien maigre satisfaction pour l’ouvreur Yohan Le Bourhis, vraiment déçu au terme du débat. «On ne peut pas se satisfaire du bonus défensif. L’objectif était de repartir avec la victoire. En début de match, le plan a bien marché. On mène 10-3 et nous avons la chance d’évoluer en supériorité numérique. Malheureusement, nous n’avons pas su saisir cette chance. On a été trop indisciplinés. Quand on joue face à une formation comme Carcassonne, il faut être rigoureux. L’indiscipline nous coûte la victoire.» Nevers a certes péché au niveau de l’indiscipline. Seulement Carcassonne n’a pas vraiment usurpé sa victoire. Pour décrocher leur sixième victoire depuis l’entame de la saison, les hommes de Christian Labit ont été exemplaires sur les fondamentaux comme lors de la précédente confrontation à la maison face à Agen. «Ce match n’a peut-être pas enchanté les puristes. Mais pour remporter ce duel, on s’est appuyés sur nos points forts. Tout d’abord, la conquête où Nevers nous a posé des problèmes dans l’alignement. En revanche, nous avons bien compensé en mêlée. Encore une fois, le jeu au pied de Dorian Jones avec 100 % de réussite, a été un sacré atout. Et en défense, je félicite mes hommes qui ont été exemplaires. Dans l’animation offensive, le volume de jeu de Nevers était supérieur au nôtre», maintient Christian Labit soulagé après la prestation des siens.

Un drop-goal de Marques

Cette revanche du dernier quart de finale a pour ainsi dire basculé favorablement pour Carcassonne onze minutes après la reprise. À hauteur des 40 mètres, l’ailier Benoît Jasmin joue rapidement la touche pour Samuel Marqués lequel claque un drop-goal maintenant un écart de cinq unités (22-17). «Le dernier drop que j’ai inscrit, c’était sous les couleurs d’Albi. J’étais idéalement placé, je n’ai pas hésité d’autant que la défense de Nevers a tardé à monter. Quelques minutes avant, Nevers venait de marquer. Il fallait de nouveau remettre la pression sur notre adversaire», soutient le demi de mêlée de l’USC.

Outre la victoire, l’autre satisfaction de cette soirée de décembre vient de la ligne d’attaque. Cette dernière, muette depuis le 16 septembre à Vannes, a enfin franchi la ligne adverse après dix journées infructueuses. À la 28e minute de jeu, le centre Nicholas Grigg a mis un terme à cette stérilité offensive et offert la faveur du tableau d’affichage à sa formation. L’USC est rassurée, mais elle n’a que quatre longueurs d’avance sur Montauban, le premier relégable.

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