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Pro D2 - Face à Béziers, l’assassin habitait au numéro 21 pour Agen

Par Mathieu VICH
  • Victor Dreuille, heureux d’avoir réussi le tir au but décisif.
    Victor Dreuille, heureux d’avoir réussi le tir au but décisif. DDM - Valentin Vie
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Entré en jeu à la 73e minute,Victor Dreuille a permis à son équipe de réaliser l’exploit à Agen. Le demi d'ouverture a réussi la pénalité de la gagne à la dernière seconde.

En une semaine, Victor Dreuille est passé du tout au tout. « La semaine dernière, il loupe beaucoup de points au pied à Nevers. Mais c’est un jeune joueur talentueux. Puis ce soir (jeudi, N.D.L.R.), il a quand même montré du caractère » explique Pierre Caillet, particulièrement heureux après « une fin de match juste incroyable ». Nous n’avons pas assisté à un grand match de rugby à Armandie. Sous la pluie et dans le froid, les avants se sont mis en évidence. Et à ce jeu-là, c’est Agen, jusqu’à la 80e minute, qui a su imposer sa loi.

Mais à trente secondes de la sirène, les Agenais récupèrent le ballon dans le camp biterrois. Lagarde joue au pied et trouve une touche dans les vingt-deux mètres adverses. Sauf que ses coéquipiers ne suivent pas et la touche est vite jouée par Béziers.

Dreuille : « Je n’ai rien mis à l’échauffement »

S’ensuit une remontée de trente mètres pour obtenir la pénalité de la gagne. « On aurait pu taper en touche. Un point, c’était bien. Mais cette dernière action montre quand même qu’on ne s’est jamais trahi et qu’on a quand même un groupe avec un sacré état d’esprit", revendique Caillet, fragilisé il y a quelques semaines, mais qui assure que ce succès "n’a aucun goût de revanche ».

Le héros du soir reste cependant l’ouvreur remplaçant, Victor Dreuille. Pas facile à 23 ans de rentrer en fin de match et de passer une pénalité décisive. Mais il l’a fait. « Avant de rentrer, les coachs m’ont dit juste une chose : je dois marquer des points », explique le jeune homme.

À cinquante mètres et légèrement décalé sur la droite, le numéro 21 s’est exécuté. « Il n’y a pas vraiment de pression dans ces moments. Je me dis juste que si je la mets on gagne et que sinon on a un point. Ce qu’on est venu chercher dans un premier temps », témoigne Dreuille. Lequel glisse au passage une petite anecdote : « J’avais encore moins de pression car à l’échauffement je n’ai rien mis… »

Finalement, son sang-froid a permis à l’ASBH de remporter une victoire "méritée" selon Bernard Goutta. Mais attention, son demi d’ouverture rappelle que la rencontre de la semaine prochaine contre Biarritz « sera encore plus importante que celle à Agen ».

De leur côté, les Lot-et-Garonnais s’inclinent pour la quatrième fois de la saison à domicile et sept matchs. De quoi provoquer la colère de leurs supporters. Reste à savoir si les garçons de Bernard Goutta seront capables de montrer une certaine force de caractère la semaine prochaine à Nevers. Pas franchement le déplacement idéal pour terminer l’année 2022.

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