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Pro D2 - La Colombe face à son rival naturel oyonnaxien

Par Quentin PUT
  • Ugo Séguéla perçoit Oyonnax comme un rival majeur de Colomiers, au vu des confrontations cruciales de ces dernières saisons. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    Ugo Séguéla perçoit Oyonnax comme un rival majeur de Colomiers, au vu des confrontations cruciales de ces dernières saisons. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany MIDI OLYMPIQUE - PATRICK DEREWIANY
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Dans son ambition de top 4, Colomiers se retrouve face à son rival naturel pour le dernier match de l’année et de la phase aller. De quoi faire des étincelles...

C’est l’histoire d’une rivalité récente, née d’une proximité sportive entre les deux clubs. «C’est une rivalité car on les joue trois fois par saison, estime Ugo Séguéla. Ça fait deux ans qu’on les bat deux fois dans la saison, et au final ils remportent le barrage.» Colomiers s’est cassé les dents deux fois à Oyonnax lors du barrage de phase finale. La conséquence d’un léger manque de régularité pour atteindre le véritable objectif qu’est le top 4, et de rendez-vous manqués au Charles-Mathon davantage que des matchs à sens unique. «Il y a beaucoup de frustration chez les Columérins car finir deux fois la saison là-bas en barrage… La rivalité s’est créée là-dessus, présente Victor Delmas, Columérin pendant onze saisons au total, et aujourd’hui chez le leader. Même Oyonnax ne prend pas ce match à la légère.» Cet environnement est suffisant pour faire de ce dernier match de l’année civile un véritable choc. De plus, la place de leader incontesté d’Oyonnax et celle de Colomiers qui s’accroche au wagon de tête seront des atouts pour les enjeux de la rencontre.

D’un extrême à l’autre

Chez les hôtes, si le contenu n’a pas toujours été au rendez-vous depuis le début de la saison, à mi-parcours quasiment, les résultats sont là, avec trois succès à l’extérieur et une quatrième place au classement. «Malgré tout ils sont très forts dans le money time, remarque le pilier droit, qui ne pourra pas être sur le terrain vendredi en raison d’une commotion cérébrale mais à qui ça tient à cœur d’être en tribunes. Ça les a sauvés. Ils gagnent au moins trois matchs sur des pénalités à la dernière action de Girard. Ils ont cette capacité à aller chercher les matchs sur des périodes tendues.» Toutefois, les partenaires de Jean Thomas, qui affichent des progrès ces dernières semaines, ont rendu une copie très encourageante à Massy. «C’était un très bon match de rugby avec deux équipes qui avaient des intentions de jeu. Ça s’est vu avec les cinq essais marqués plus les deux refusés, assure l’entraîneur en chef Julien Sarraute. Le contenu commence à être de qualité.» Après avoir battu le record de temps de jeu effectif dans l’Essonne (41’ 46"), il faudra s’adapter au style a contrario très restrictif des Oyonnaxiens. À savoir, celui d’une dépossession à l’extrême. Au-delà de l’efficacité dans les zones de marque que Colomiers se devra de garder, le technicien, alors qu’il garde un œil sur ses demis de mêlée appelle : «Nous devrons être très forts sur les fondamentaux, notamment la conquête. Ensuite, affronter Oyonnax demande nécessairement une efficacité dans le jeu au pied, car ils auront la volonté de remporter ce "kicking game" à la mode.» Si cette conclusion de la phase aller se veut forcément significative, Ugo Séguéla ne considère pas la trêve qui suivra comme une pression supplémentaire : «On ne pense pas à la trêve, on ne se dit pas que c’est le dernier match. On a simplement la pression du premier qui vient à la maison.» Et ces rencontres promettent à chaque fois des étincelles, à Michel-Bendichou…

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