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Pro D2 - Roméo Gontinéac : "Être serein c’est bien, maîtriser c’est mieux"

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Roméo Gontinéac à l'échauffement avec ses joueurs
    Roméo Gontinéac à l'échauffement avec ses joueurs - Stéphanie Biscaye
Publié le
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Que doit réviser cette équipe pour bien terminer ce bloc ?

Qu’est-ce qu’on entend par bien terminer ? Pour moi, la première des priorités est de régler ces petites choses qui nous ont empêchées d’avoir des bonus, soit défensif, soit offensif. On peut facilement citer les rucks, un axe que nous avons énormément travaillé car nous avons eu des difficultés à sortir les ballons dans le bon timing, la bonne vitesse. C’est aussi la discipline qui nous a manqué à l’extérieur notamment où l’on subit beaucoup trop. Et puis il y a aussi parfois des choses à revoir dans l’animation, dans la défense collective… voilà pour moi ce qui permettrait de bien finir l’année.

Après Vannes, on a beaucoup parlé d’un Aurillac serein. Cela a été encore le cas cette semaine ?

C’est la sérénité qui donne la maîtrise. Mais bon être serein c’est bien, maîtriser c’est mieux. On demande cela aux joueurs car c’est ce qui fait gagner des mètres, de faire les bons choix. Et on a encore beaucoup travaillé cette semaine.

Aurillac est dans une énergie et une dynamique positives ?

Bien sûr, surtout que quand tu gagnes, l’énergie positive est naturelle. Il faut continuer comme cela. Que ceux qui attaquent, que ceux qui rentrent, les finisseurs, continuent d’apporter encore plus d’énergie.

Deux victoires d’affilée, Aurillac qui tape à la porte du top 6, pourtant à aucun moment vous ne semblez regarder vers le haut ?

On ne s’emballe pas parce qu’on sait que nous avons des fragilités à l’extérieur. Beaucoup d’équipes se déplacent mal bien sûr et quand tu vas à Rouen, tu sais que cela va être compliqué. J’ai encore cette image de l’an dernier où l’on prend trente points, mais au-delà des trente points c’est que nous n’avons pas existé, ni en conquête, ni en défense, nulle part… On ne produit pas à l’extérieur ce que l’on fait à la maison. C’est pour cela que l’on essaye de miser plus sur ce que l’on doit faire pour éventuellement espérer quelque chose.

Les arrivées d’Eoghan Masterson et dernièrement Cameron Dodson font beaucoup de bien ?

Il y a déjà une excellente fusion entre les deux joueurs, la langue bien sûr, mais aussi le caractère. Eoghan a posé vraiment sa patte sur le groupe, dans le plaisir qu’il a à organiser la touche, sa clairvoyance dans ce secteur. Même chose pour Cameron depuis qu’il est là. Et puis, il ne faut pas se le cacher, c’est aussi culturel chez eux : ils aiment la touche, le maul, le contact… Cela nous fait du bien tant en conquête, que dans le champ et tout simplement dans le groupe avec cette "carrure" de joueurs de haut niveau.

C’est forcément un moment particulier de jouer contre Taylor, votre fils ?

Bien sûr ! Ce sont des matchs particuliers, mais l’émotion était certainement plus forte l’an dernier car c’était la première fois. On gère mieux maintenant l’un et l’autre. On ne perd pas nos objectifs de vue et on sait faire la part des choses, lui en tant que joueur, moi comme entraîneur. Mais il est clair que l’on aura beaucoup de plaisir à se retrouver. Pour l’instant, il y a un à un (sourires).

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