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Pro D2 - Vannes à la croisée des chemins ?

Par Didier LE PALLEC
  • Une victoire lors de ce dernier match de l’année face à Provence Rugby permettrait au Vannetais de retrouver le top 6. Photo Stéphanie Biscaye
    Une victoire lors de ce dernier match de l’année face à Provence Rugby permettrait au Vannetais de retrouver le top 6. Photo Stéphanie Biscaye
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C’est une équipe de Provence Rugby totalement requinquée que le RC Vannes accueille ce vendredi. Il faudra montrer meilleur visage que face à mont-de-marsan vendredi dernier.

Sur ses six dernières prestations, le RC Vannes n’aura gagné que deux fois (à Nevers et face à Béziers), concédé trois défaites (à Agen, devant Mont-de-Marsan et la dernière en date sur le sol d’Aurillac) et obtenu un nul à Montauban. Que peut inspirer ce bilan, si ce n’est qu’il n’est pas dans les standards d’une équipe qui avait pourtant laissé transpirer quelques belles promesses en début de saison et qui a placé la barre assez haut cette saison : a minima, une place qualificative. Disons le tout net, au risque de déplaire, le RC Vannes actuel ne fait plus rêver. Plusieurs échos nous sont revenus aux oreilles de spectateurs avertis et éclairés de la chose rugby, dont certains disent tout simplement s’ennuyer à la Rabine. Le fait est que depuis un certain temps, le collectif vannetais n’a plus les ressources pour franchir le premier rideau et verse de plus en plus dans un jeu d’occupation qui, par nature, engendre la tristesse et la pauvreté du jeu.

Le poids des absences

Cette image globalement décevante ne date pas du dernier résultat à Jean-Alric. Déjà à Nevers, une grosse dose de chance avait permis aux Vannetais de rafler la mise grâce à un essai à la dernière minute. La victoire devant Béziers n’avait pas non plus respiré la flamboyance. Que dire du nul à Montauban dans un match sans rythme "mou du genou". La défaite devant le public vannetais face à Mont-de-Marsan, aura encore montré les limites d’un effectif dont on s’interroge parfois sur sa composition. En témoigne le groupe annoncé à Aurillac où les absences de plusieurs joueurs cadres (trop sollicités et mis au repos) furent particulièrement ressenties. Et bien qu’animé des meilleures intentions du monde, le collectif breton a eu beaucoup de peine à rivaliser face au jeu rugueux proposé par les Cantaliens. Résultat, une accumulation de fautes (7+9) et seize points (un essai et trois pénalités) dont les Aurillacois se sont nourris pour construire une victoire totalement légitime. Tout ceci doit être analysé avec du recul certes, mais l’évidence est là.

Malgré un classement plus qu’honorable - encore que le RCV ait perdu sa place dans le top 6 après la défaite à Aurillac - tout ne va pas pour le mieux dans le microcosme vannetais. Nous nous sommes fait l’écho de bruits qui sont de ceux qui peuvent altérer le climat ambiant. Certains joueurs ne cachent pas leur déception d’avoir peu de temps de jeu, et dire pour un autre s’ennuyer aux entraînements ! Tout ceci, pour écrire que le dernier match de l’année civile prend un tout autre relief quant à son résultat. Une victoire permettrait de gommer les scories des inquiétudes de l’avenir - même si le club n’est quand même pas en danger au classement ! - alors qu’une défaite plongerait ce dernier dans une situation qui l’obligerait ensuite à ramer sec pour retrouver un rang plus conforme à ses ambitions sportives et à son standing financier. Quant au public, son amour pour le spectacle rugby, pourrait à terme se transformer en désamour si les résultats n’étaient pas au rendez-vous. Et si le RC Vannes jouait finalement plus gros qu’on ne pense ce soir…

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