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Champions Cup - Toulouse : les cannes après les muscles…

Par Jérémy FADAT
  • Dimitri Delibes en pleine confiance. Photo Midi-Olympique - Patrick Derewiany
    Dimitri Delibes en pleine confiance. Photo Midi-Olympique - Patrick Derewiany
Publié le
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Après leur démonstration dans le combat au Munster, les Toulousains ont livré un récital offensif pour signer un deuxième succès dans la compétition.

Tout le monde, à juste titre, a beaucoup parlé du recrutement XXL (Jaminet, Capuozzo, Retière, Barassi, Graou et Roumat) du Stade toulousain lors de la dernière intersaison. Ironie du sort, entre les blessés et les choix du staff, aucun des garçons cités n’était sur la feuille de match dimanche. Pas même le troisième ligne Jack Willis, arrivé comme joueur supplémentaire et prévu titulaire pour ce rendez-vous, qui a déclaré forfait en raison d’une blessure à un mollet. Voilà qui n’a pas empêché le Stade toulousain de livrer un véritable récital offensif face à Sale. « Je l’avais noté, sourit le manager Ugo Mola. C’est marquant puisque nous avons notamment accueilli cinq recrues dans la ligne de trois-quarts. Cela signifie surtout que les places sont chères au Stade toulousain. Ce n’est pas moi qui le décrète, c’est vrai depuis la nuit des temps ». C’est d’autant plus significatif que le staff des Rouge et Noir avait axé son marché sur la nécessité d’apporter davantage de vitesse dans la ligne de trois-quarts. Ses hommes n’en ont pourtant et clairement manqué pour leur deuxième rendez-vous de la saison en Champions Cup. Ceci grâce à l’explosion de Dimitri Delibes, au retour en forme de Lucas Tauzin, à la belle passe actuelle de Thomas Ramos et Matthis Lebel, aux pépins oubliés de Pita Ahki et au talent indéfectible d’Antoine Dupont et Romain Ntamack. Ce dimanche, bien aidés par un paquet d’avants encore dominateur, ils se sont éclatés et ont offert un festival. « C’est un rugby qui nous va bien, explique Mola. Quand des équipes très organisées, comme Sale, sont confrontées au désordre, cela nous permet d’avoir des munitions, de la matière pour jouer et enchaîner ». Ce que ses troupes ont fait, pour leur plus belle partition des derniers mois en attaque. Même si le technicien se veut encore plus gourmand : « Il y a quand même cette fin de première mi-temps où, à quinze contre quatorze, je trouve qu’on n’a pas assez joué et qu’on a manqué d’enthousiasme. À la mi-temps, j’ai dit aux joueurs que je peux accepter de tomber contre meilleur mais qu’il faut continuer à provoquer les choses ».

Mola : "Être le plus caméléon possible"

Le plus impressionnant, c’est peut-être qu’en seulement deux journées, ce Toulouse-là a marqué les esprits avec deux performances diamétralement opposées. Au Munster, dans un épais brouillard et une énorme humidité, les Stadistes ont réalisé une démonstration de force, dominant physiquement un adversaire habitué aux combats titanesques. Cette fois, c’est en déployant un rugby ambitieux et aéré qu’ils ont écœuré les Anglais. « J’ai répété qu’il nous fallait être le plus caméléon possible, ne cache pas Ugo Mola. On doit pouvoir s’adapter aux conditions et aux équipes adverses ». Ce sera indispensable pour nourrir de grandes ambitions en Champions Cup. Sur ce plan, il ne pouvait pas être mieux servi. Mais pas vraiment le temps de savourer ce parfait départ dans la compétition, il faut vite basculer sur le Top 14 puisque Castres débarque au Stadium vendredi soir.

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