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Pro D2 - Noël avant l’heure pour Nevers qui s'est imposé face à Agen

Par Sébastien CHABARD
  • Les Neversois de Shaun Reynolds se sont offerts un point de bonus offensif face à Agen.
    Les Neversois de Shaun Reynolds se sont offerts un point de bonus offensif face à Agen. Icon Sport - Icon Sport
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Les Neversois ont enfin montré de la constance face à des Agenais hors du coup pour remporter une victoire flambée d’un bonus inespéré.

Ils s’en faisaient une montagne, mais ce n’est que l’ombre de l’ogre agenais que les Neversois ont affronté vendredi soir. Comme un bonheur imprévu, leur première victoire bonifiée de la saison est tombée de la hotte face à l’équipe la plus ravageuse à l’extérieur. « Si on nous avait dit avant le match qu’on allait gagner avec le bonus, on aurait signé tout de suite », « chiraquisait » le flanker Julien Kazubek après-coup.

Impériaux dans les airs comme au sol, maîtres de la possession et de l’occupation, réconciliés avec leur art du ballon porté (deux essais) et du contre en touche (une demi-douzaine), les Usonistes ont enfin affiché la constance qui leur faisait défaut, en confirmant en seconde période les belles dispositions du premier acte. Les Agenais, dans le coup à la pause (13-6) grâce à une défense rigoureuse, ont laissé passer dès le retour des vestiaires l’occasion de faire douter leurs hôtes, en gâchant une pénaltouche : « On perd le ballon sur notre lancer et derrière on prend un essai », souffle le troisième ligne Antoine Erbani, encore sonné par le long cauchemar. « On a perdu trop de ballons dans la zone de marque. On s’attendait à affronter une équipe joueuse et costaude. On a passé 80 minutes à défendre. C’était un bon match de merde qui vient parachever un bloc pourri ».

Côté neversois, la victoire à cinq points met au contraire un peu de paillettes sur un bloc compliqué, dont le bilan ne présentait qu’un succès en quatre matchs – dont trois à l’extérieur. Il aura fallu attendre le dernier rendez-vous de la phase aller pour que les hommes de Xavier Péméja esquissent le portrait-robot du match référence : « On sentait que ce match allait venir », assure le manager. « On savait que le groupe aurait du mal à l’allumage, mais il bosse bien, il a pris dans la gueule les matchs perdus au dernier moment, et il n’a jamais lâché. On voyait les progrès, les cases qui se cochaient, et aujourd’hui on a coché les dernières. Avant ce match, le stress était positif, la semaine de travail a vraiment été excellente. 2022 a été une grande année pour le club, avec la demi-finale, et cela aurait été con de mal la finir ». Remontés de la 13e à la 10e place, les Neversois ne se voient pas trop beaux pour autant : « On n’est pas encore sorti d’affaire. On est à sept points du premier relégable, et à six points de la 6e place », rappelle Xavier Péméja, pointant ainsi le paradoxe d’un championnat à l’étouffée qui n’a fait émerger qu’un seul leader incontesté à mi-course, derrière lequel ahane un peloton d’une douzaine de clubs. La longue coupure festive tomberait presque à contretemps pour des Nivernais en mal de continuité : « Je veux que les joueurs gardent ce goût de sang dans la bouche. Quand ils ont fait le tour d’honneur, ce soir, ils étaient fiers, et ils seront fiers en rentrant dans leur famille. Je veux qu’ils aient envie que ça continue ».

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