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Top 14 - Saïd Hirèche (Brive), le gardien du temple

  • Pour son retour sur les terrains à Bordeaux, le capitaine du CAB Saïd Hirèche a été précieux par son énergie positive et notamment dans sa science du jeu au sol.
    Pour son retour sur les terrains à Bordeaux, le capitaine du CAB Saïd Hirèche a été précieux par son énergie positive et notamment dans sa science du jeu au sol. Icon Sport - Icon Sport
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Ces dernières saisons, le CAB a déjà connu des situations délicates mais s’en est souvent sorti. Grâce à des hommes comme Saïd Hirèche et à la force de caractère du groupe.

Brive est dans le creux de la vague. Bons derniers et désormais à cinq points de Perpignan alors que l’on approche de la mi-championnat, les Corréziens sont déjà dans l’obligation ou presque de l’emporter contre Clermont, s’ils ne veulent pas sombrer et s’enliser un peu plus dans les tréfonds du classement. "Nous sommes forcément un peu tendus, puisque ça fait un moment que nous n’avons pas gagné, reconnaît Saïd Hirèche. Mais nous sommes également déterminés avant d’aborder un match important pour le reste de la saison. Il est temps de réenclencher une dynamique positive." Comme ce fut le cas il y a deux ans, quand le CAB bataillait avec Agen dans la zone rouge et venait d’aligner six défaites de rang. Les coéquipiers de Saïd Hirèche avaient alors trouvé les ressources pour s’imposer dans le Lot-et-Garonne (15-6) et ainsi laisser les Agenais "fanny" pour le reste de la saison. Le capitaine veut se servir de cette expérience pour relever la tête. "C’est important de s’en souvenir, mais je n’étais pas le seul joueur à avoir vécu cette période. Certains étaient déjà là. Il faut que l’on prenne conscience de notre potentiel, que l’on est capable de faire de bonnes choses si tout le monde y met les ingrédients."

Pour cela, le groupe peut s’appuyer sur cette unité qui fait sa force depuis plusieurs années maintenant, comme le confirme Saïd Hirèche, arrivé au club il y a plus de dix ans maintenant (à l’été 2012) : "Depuis que je suis dans ce club, le groupe ne s’est jamais désolidarisé et n’a jamais éclaté. Sinon, on ne s’en serait pas sorti la saison dernière lors de la dernière journée. Sinon, on ne se serait pas sauvé en 2015 quand il fallait gagner avec le bonus contre le Stade français. C’est la force de ce groupe." Il faudra le montrer une nouvelle fois, ce vendredi dans un derby contre Clermont, devant un stade complet à quelques heures de Noël.

"C’est dur de voir les gars galérer sans pouvoir les aider"

Pas épargné par les blessures depuis le début de saison, le CAB a vu le ciel s’éclaircir ces derniers jours avec notamment la requalification d’Abraham Papali’i (voir encadré) et le retour à la compétition, après une fracture au péroné, de leur capitaine emblématique qui a permis d’amener un nouveau souffle au collectif corrézien. Et notamment dans sa science du grattage comme ce fut le cas en début de rencontre à Bordeaux. "J’essaye avant tout d’apporter une énergie positive, beaucoup d’exigence à appliquer sur le terrain. Je fais tout mon possible, dans tous les secteurs de jeu, en attaque, en défense, en touche, pour aider le club à remonter la pente. Je me suis senti bien pour ma reprise à Bordeaux. Je suis sorti à la 50e minute, un peu à court de rythme, pour ne pas trop forcer sur la blessure… J’ai pu accumuler un peu plus de temps de jeu en Challenge Cup contre le Connacht. Car même si je suis resté dans le groupe, que j’ai été adjoint-terrain, ce n’est pas pareil. Le terrain m’a manqué, les copains aussi ! D’autant que c’est dur de voir les gars galérer sans pouvoir les aider." Saïd Hirèche ne sera pas de trop ce vendredi au moment d’entrer sur la pelouse d’Amédée-Domenech, avec cette mission en tête : maintenir le CAB une fois de plus dans l’élite du rugby français.

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