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Top 14 - Le Lou est le dindon de la farce après sa défaite à Mayol

Par Mathias Merlo
  • Comme la plupart de ses coéquipiers, Jordan Taufua n'a pas eu son rendement habituel, notamment en raison de la grippe
    Comme la plupart de ses coéquipiers, Jordan Taufua n'a pas eu son rendement habituel, notamment en raison de la grippe Icon Sport - Icon Sport
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Épuisée des joutes européennes, fragilisée par une épidémie de grippe, la bande à Xavier Garbajosa a montré un pâle visage. Avec quatre revers de suite, la venue prochaine de Brive sera sous pression.

Depuis trois rencontres, Lyon a pris l’habitude de jouer à mi-temps. Et le mal qui consume actuellement les Rhodaniens a encore fait effet sur la rade. Avec presque vingt absents au début de la partie, en comptant le forfait de dernière minute d’Alfred Parisien (grippé, comme une majeure partie de l’effectif), Lyon n’a jamais été en mesure de réaliser les performances passées de Montpellier et du Racing 92, venus s’imposer dans le Var avec un effectif remanié.

Dans un premier acte cauchemardesque, où ses hommes ont été pris sur tous les ingrédients qui font le sel du rugby (conquête, occupation, agressivité), Xavier Garbajosa a même fini par retirer son casque de dépit : «C’était un non-match. Il n’y avait rien. Le résultat est logique. Le groupe était un peu fatigué avec les déplacements de la Coupe d’Europe. C’est un groupe émoussé par la grippe. C’était un match où il n’y avait pas grand-chose. Nous sommes tombés sur plus fort que nous. Après cette rencontre, les joueurs ont la tête basse.»

Pourtant, les pensionnaires du Matmut Gerland Stadium ont montré un bien meilleur visage au sortir des vestiaires. Plus précis, notamment en touche, avec les entrées de Marchand et de Cretin, ils auraient mérité d’inscrire un essai par l’intermédiaire de Godwin. Dans l’en-but, le centre a aplati sur la cuisse de Rabut. Un tournant du match pour le coach lyonnais : «Le match s’est équilibré en deuxième période mais il nous a manqué cet essai pour nous donner un peu d’oxygène. Cela nous aurait fait du bien… Nous avons été des spectateurs, c’est tout le collectif aujourd’hui qui a péché, qui n’était pas forcément présent à Mayol. Le groupe est responsable, moi le premier.»

Une question de fatigue ?

Au moment de l’analyse, les cadres du Lou ont réalisé une forte autocritique, à l’image de Berdeu : «Notre conquête fut déficiente donc c’est forcément délicat pour rivaliser. Il ne faut pas se prendre la tête non plus. À nous de réenclencher une bonne dynamique comme en seconde période. On s’est dit les choses à la pause. Quand on a mis les ingrédients, nous étions mieux dans la rencontre. C’est toujours le problème de ces premières périodes. On doit trouver des solutions car cela devient récurrent.»

Pour cela, les vainqueurs du Challenge européen en 2022 vont avoir le temps de réfléchir pendant quatre jours de repos. «Il n’y avait pas beaucoup d’énergie, a constaté Lambey. Est-ce que cela à voir avec la fatigue ? Je ne sais pas trop. Il n’y avait pas d’énergie en début de match. On a besoin de ces jours avant de recevoir Brive. Jouer un deuxième match après cinq jours… Je ne sais pas s’ils s’en rendent compte, mais c’est costaud. Mais je ne vais pas m’en plaindre car certaines équipes jouent le 24.» À Lyon, le meilleur cadeau sera le repos.

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