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Top 14 - Les Héraultais ont montré leur orgueil face à Perpignan

  • Malgré la demande du staff de tenter la pénalité, le MHR a joué à la main et Louis Carbonel a inscrit le deuxième essai.
    Malgré la demande du staff de tenter la pénalité, le MHR a joué à la main et Louis Carbonel a inscrit le deuxième essai. Icon Sport
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De cette victoire large et facile, on retiendra l’orgueil des Héraultais qui sont allés marquer un essai à rebours des demandes du staff.

Une chose est sûre. Les Montpelliérains n’avaient pas envie de vivre une deuxième humiliation de suite à domicile. Alors les Perpignanais ont payé pour les Ospreys de la semaine passée. Louis Carbonel le reconnaissait, les derniers jours ont été assez chauds du côté du GGL Stadium. «Oui, cette semaine, les discours ont été musclés, les séances aussi, avec plus de contacts, plus de combat. Parfois on perd ce sens du combat, c’est difficile d’être à fond toutes les semaines. Dans une saison, il y a toujours des moments où tu te relâches mentalement surtout quand on est champions et qu’on est attendu partout.» Le demi d’ouverture international est sorti du terrain à la 64e avec une auréole, cent pour cent au pied et un essai personnel. Louis Carbonel est allé chercher cet essai avec toute son énergie. Un bon service de Zach Mercer derrière une mêlée dans les vingt-deux, un premier crochet pour effacer le premier défenseur, puis un travail de puissance pour résister à Jeronimo De la Fuente. Ce fut une façon de répondre à son alter ego Léo Coly auteur d’un essai lui aussi sur exploit personnel (lire ci-dessous). Cet essai fut aussi une marque d’ambition et d’orgueil car il provint d’une pénalité que les joueurs héraultais avaient refusé de tenter malgré les demandes pressantes de leur staff. «Oui, on nous a demandé de prendre les trois points, on l’a vu. Mais sur le terrain, les leaders étaient très confiants. En fait, on voulait montrer de l’orgueil pour nous racheter de la honte des Ospreys. Il en faut aussi dans le sport de haut niveau. À ce moment-là, on pensait déjà au bonus offensif car on avait déjà deux marques d’écart (le score était de 19-3, N.D.L.R.).»

Le MHR en supériorité

Philippe Saint-André se montrait beau joueur sur cette péripétie alors que sur le moment, il donna l’impression de vivre une sainte colère : «Oui, je voulais qu’on tente la pénalité. On n’était pas bien, on avait du mal à conserver le ballon. Mais ils ont eu raison puisque Louis a marqué sur un exploit personnel» Peut-être faut-il penser que les joueurs étaient bien plus dominants que leur coach ne l’imaginait. Mais les Héraultais avec qui nous avons pu nous entretenir étaient d’accord sur un point. Cette équipe a encore du mal à conserver le ballon sur de longues phases. Ce n’est pas son point fort. Pour bien comprendre, les ressorts de la supériorité du MHR, il fallait écouter un adversaire, Kélian Galletier, qui a passé quinze ans au MHR. «On savait que le point fort de cette équipe, c’est sa défense, la capacité à ralentir les ballons de l’adversaire et à l’empêcher de donner du volume à son jeu. Ils arrivent notamment à s’infiltrer sur les rucks et après ils jouent leur jeu, basé sur l’occupation et sur des séquences d’avants.»

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