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Top 14 - Défense et mêlée : l’UBB change de recette !

Par Yanis GUILLOU
  • La mêléé bordelaise impériale à La Rochelle et contre Montpellier, tentra de confirmer contre Bayonne
    La mêléé bordelaise impériale à La Rochelle et contre Montpellier, tentra de confirmer contre Bayonne Icon Sport
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Réputée comme une équipe joueuse depuis des années, l’Union Bordeaux-Bègles s’est appuyée sur les rudiments du rugby pour enchaîner les victoires.

N’y voyez ici aucun débinage. L’UBB ne joue ni moins bien, ni mieux qu’avant. Mais alors qu’il est étiqueté comme adepte du jeu à outrance, le club de Laurent Marti a trahi ce préjugé lors de ses dernières sorties. Oui, les Girondins sont capables de gagner dans un jeu qui n’est pas forcément dans leur ADN. Face à La Rochelle et Montpellier, la dépossession a d’ailleurs fait partie intégrante de la stratégie de jeu victorieuse des Bordelais. Observez ces chiffres : à Marcel-Deflandre, 58 % de la possession de balle était rochelaise, quand les Unionistes réalisaient dans le match deux fois plus de plaquages que leurs adversaires (121 contre 62). Face à Montpellier, les statistiques étaient sensiblement similaires (53 % de possession pour les Cistes et 110 plaquages à 55 pour les Bordelais). Un constat édifiant, que Julien Laïrle, entraîneur de la défense, expliquait : "Évidemment qu’il y a une culture du club qui est tournée vers le jeu. Mais quand on prend l’historique : Leicester, qui était l’équipe qui jouait le plus au pied en Europe, a remporté le Premiership, l’équipe de France a réalisé le grand chelem dans un jeu de dépossession qui n’est plus un secret pour personne et Montpellier a été champion de France en s’appuyant sur la conquête, la pression, les turnovers et le jeu au pied. Donc il faut que ce soit une arme chez nous aussi. Après, quand on fait ce jeu-là, il faut aussi être efficace."

La mêlée, de point faible à point fort

Il faut surtout une bonne défense et du physique pour pouvoir multiplier les plaquages et les replacements dans la ligne ! Que ce soit à La Rochelle ou contre Montpellier, les Girondins ont impressionné par leur mobilité et leur cohésion défensives. Des joueurs comme Jandre Marais, Bastien Vergnes-Taillefer et Renato Giammarioli ont notamment crevé l’écran dans ce registre. Laïrle poursuivait : "Ça demande une équipe connectée collectivement. Maxime Lucu et Jules Gimbert ont une grande responsabilité là-dessus. Les 13 aussi comme Jean-Baptiste Dubié et Tani Vili. Aujourd’hui, on compte le temps de jeu que passent les joueurs à se relever avant d’être de nouveau disponibles en défense. Et ce temps-là, il faut être capable de le réduire le plus possible." Pour permettre de souffler et d’être réalistes, les Girondins ont aussi pu s’appuyer sur la mêlée, pourtant défaillante en début de saison. "La mêlée était un point faible de notre jeu. Après dix journées de Top 14, on était à 48 pénalités concédées sur touche ou sur mêlée, déplorait Laïrle. On a réussi à redresser la barre et tout le mérite revient à Jean-Baptiste Poux. On a vraiment eu cette prise de conscience après le match contre Perpignan et après cette dernière mêlée contre Gloucester où se fait passer dessus sur dix mètres." Malgré les absences de Poirot, Boniface et Tameifuna et le repositionnement de Vaotoa à gauche, la mêlée est désormais clairement un secteur fort du nouveau Bordeaux, qui n’en finit plus de progresser. Contre Bayonne, qui a démontré sa force de poussée face à Toulon, le test risque d’être à nouveau corsé. Mais maintenant, les Bordelais connaissent leur nouvelle recette du succès.

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