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Champions Cup - Pour Bordeaux-Bègles, la Coupe d’Europe est très utile

Par Yanis GUILLOU
  • Pour le coach Julien Lairle, pas question de galvauder la Champions Cup.
    Pour le coach Julien Lairle, pas question de galvauder la Champions Cup. MIDI OLYMPIQUE - PATRICK DEREWIANY
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En grande forme en championnat, Bordeaux-Bègles compte s’appuyer sur la coupe d’Europe pour préparer au mieux les deux déplacements à Castres et au Stade français.

En décembre dernier, alors que l’Union Bordeaux-Bègles était plutôt en souffrance en championnat, un bol d’air appelé Coupe d’Europe a tout changé. Les Bordelais se sont, certes, inclinés deux fois – sur la pelouse de Gloucester et face aux Sharks de Durban – mais ils ont livré deux belles performances, échouant d’un rien à chaque fois. De l’aveu de tous, ces défaites encourageantes ont grandement servi à l’équipe avant les trois victoires de rang en Top 14, qui ont permis aux Girondins de se replacer sérieusement dans la course au top 6. Ces rencontres ont aussi été le prétexte parfait pour que le staff titularise pour la première fois Renato Giammarioli et Tom Willis, tous les deux auteurs de matchs intéressants. "Ce sont ces matchs-là qui nous ont fait énormément progresser quand on les a joués en décembre", affirmait Maxime Lucu. Dès ce week-end, la deuxième quinzaine européenne de la saison pourrait encore être utile à l’UBB. Au-delà de l’espoir de qualification, encore présent évidemment, le club compte se servir de ces matchs comme d’un tremplin avant deux déplacements primordiaux en championnat. "La coupure européenne va nous faire du bien. Ça servira de rampe de lancement, appuyait Lucu. Il faut s’en servir pour progresser parce que derrière on va se déplacer à Castres et au Stade français, deux équipes au profil similaire. Et puis, il y a une qualification à aller chercher et que c’est une compétition importante pour le club et les supporters."

Un voyage pour resserrer le groupe

Parce que oui, dans les discours du moins, il est affiché que le club ne compte pas non-plus galvauder cette Champions Cup, dans laquelle une simple victoire bonifiée pourrait être synonyme de qualification. "On ne joue pas la Coupe d’Europe juste pour passer un bon moment en Afrique du Sud", prévenait Julien Laïrle. Il n’empêche que ce déplacement à Durban va être difficile pour les troupes. Déjà, il faudra s’acclimater à la météo, puisque depuis une semaine la température frôle allégrement les 30 degrés. Il faudra aussi composer avec le (très) long trajet : les Bordelais ont pris l’avion lundi à 13 h 30 et ne sont arrivés que le mardi à 15 h 30. "Il n’y a pas beaucoup de rugby cette semaine, avouait Lairle. En plus, on ne repart que le dimanche midi et on arrive le lundi matin à Bordeaux, ce qui fait qu’on aura aussi une semaine courte pour préparer Gloucester." Il n’empêche que ce long trajet sera toujours un moyen pour les joueurs et le staff de se retrouver entre eux et de partager une expérience ensemble. Ils ont notamment fait un safari ce jeudi. Laïrle poursuivait : "C’est une belle aventure. Ce sont des moments qui peuvent resserrer le groupe aussi, il faut s’en servir." Décidément, cette Coupe d’Europe est plus qu’utile pour l’UBB cette saison.

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