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Courageux, ce Racing... mais éliminé

  • Finn Russell, brillant en attaque mais maladroit dans ses tir aux buts, n'a rien pu faire face aux Leinstermen.
    Finn Russell, brillant en attaque mais maladroit dans ses tir aux buts, n'a rien pu faire face aux Leinstermen. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Largement battu en Irlande samedi après-midi et éliminé de la Champions Cup, le Racing 92 a néanmoins fait honneur à son histoire, à Dublin. Voici pourquoi.

C’est paradoxal : à Dublin, le Racing a fait un bon match ; à l’Aviva Stadium, le club des Hauts-de-Seine a été plus discipliné qu’il ne l’est depuis le début de la saison, plutôt solide en conquête et courageux comme mille en défense, en attestent les 188 plaquages (!) réalisés sur l’île émeraude samedi après-midi. Mais lors de ce quatrième round de Champions où ils rivalisèrent pendant plus d’une heure, les coéquipiers de Gaël Fickou ont aussi encaissé six essais et 36 points. Est-ce donc cela, le « chaos » du rugby international dont parle si souvent Fabien Galthié, le sélectionneur de l’équipe de France ? Est-ce cet impalpable qui fait qu’en une poignée de minutes et quelques courses, un match change radicalement de visage ? Probablement, oui…

Après la rencontre, le manager francilien Laurent Travers expliquait donc : « Ce déplacement nous laisse un sentiment mitigé. Il y a soixante-cinq minutes de bon niveau, soixante-cinq minutes où on les fait douter : je crois que les joueurs avaient compris ce qu'il fallait faire en termes d''engagement et de stratégie mais le haut niveau, ce sont quatre-vingts minutes de très haute intensité... Il nous manque donc encore quelque chose... » Avant de tirer un trait sur un match certes spectaculaire mais que tout le monde aura oublié dans trois jours, il est à présent nécessaire de souligner l’incroyable défense des Racingmen, quasiment infranchissables pendant plus d’une heure : « On avait fait en sorte de ne pas trop se consommer sur les zones de ruck et d'être capables de monter très vite sur tous leurs lancements de jeu, poursuivait Travers samedi soir. Le but, c'était en quelque sorte d'attaquer leur attaque. Mais à un moment, on a craqué... Ils ont cassé la ligne... Les organismes étaient fatigués, je pense. »

 

Le challenge, ce cadeau empoisonné…

Que reste-t-il désormais au Racing 92, qui avait fait de la Champions Cup son objectif majeur cette saison ? À l’hiver 2023, le club des Hauts-de-Seine a néanmoins été repêché en Challenge européen et d’ici peu, devra donc faire honneur jusqu’au bout à cette compétition, aussi peu glamour soit-elle. « Nous ne lâcherons rien, concluait Laurent Travers à Dublin. Nous nous devons d’être dignes ce maillot, de ce club, de nos supporters et de nos partenaires. » Toujours est-il qu’à l’heure où le Racing est loin d’avoir assuré sa participation aux phases finales du Top 14, ils sont quelques-uns, du côté du 92, à considérer cette qualification comme un cadeau empoisonné. Et comment leur en vouloir, après tout ?

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