Référendum FFR - Un comité directeur fédéral décisif
Ce vendredi à 9 heures à Marcoussis se tiendra un comité directeur en présence de la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castera, pour entériner les résultats. Une démission globale est très probable avec pour conséquence la tenue de nouvelle élection d’ici six semaines.
C’est un comité directeur très attendu, avec, fait exceptionnel, la présence de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui se tiendra ce vendredi matin à 9 heures dans les locaux du CNR de Marcoussis. « J’ai ainsi demandé ce temps démocratique permettant de donner une légitimité au président délégué. Ce scrutin sera entouré de garanties puisque le comité d’éthique le supervisera. À la suite du vote, positif ou négatif, j’aurai un échange avec les membres du comité directeur pour évoquer les prochaines étapes. On en tirera toutes les conséquences », avait-elle indiqué à nos confrères de La Dépêche du Midi il y a une semaine.
L’ordre du jour est simple : entériner le résultat de la consultation des clubs, voulue et imposée par la ministre à Bernard Laporte. Avec ce revers électoral, la situation de Laporte, président en titre mais en retrait, est devenue intenable. Pour lui, mais surtout pour sa majorité à commencer par celui qu’il avait nommé président délégué, Patrick Buisson, le 6 janvier dernier. En théorie, Laporte doit proposer un nouveau nom pour une nouvelle désignation et un nouveau référendum. L’opposition et Florian Grill en tête, avait martelé qu’en cas de victoire du non, il espérait « que les membres du comité directeur prennent leur responsabilité et démissionnent ».
Ceci afin que l’équipe Laporte soit obligée de convoquer sous six semaines une assemblée générale extraordinaire pour procéder à une élection d’un nouveau président. Rien ne les y oblige dans les textes. Pourtant nul doute que la pression sera maximale sur leurs épaules. Florian Grill ne manquera pas de demander leur départ, arguant qu’ils n’ont plus la légitimité pour gouverner. La ministre ne peut pas s’immiscer dans des décisions qui restent fédérales. Mais rien que par sa présence, elle fera peser tout son poids.
Ce jeudi soir, un bureau fédéral était programmé pour déterminer la stratégie à suivre dans le camp Laporte. Sous le coup de l’émotion, plusieurs membres du comité directeur semblaient prêts à jeter l’éponge et à démissionner. S’ils étaient huit à le faire, alors en ajoutant les 9 membres de l’opposition plus les deux représentants de la LNR (René Bouscatel et Didier Lacroix), la perspective de nouvelles élections se dessinerait à grands pas.
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