Top 14 - Brive veut entretenir sa folle dynamique

Souvenez-vous… Il y a un peu plus d’un mois, le CAB végétait à la dernière place du Top 14, pointait à cinq points de Perpignan, avant-dernier, et douze unités de Pau, dernier non relégable, et restait sur une terrible série de neuf défaites toutes consécutives !

Seulement quelques semaines après, tout semble avoir changé sous l’impulsion de Patrice Collazo, nouveau manager, mais aussi avec le retour de l’inusable et toujours précieux capitaine, Saïd Hirèche. Aujourd’hui, les Brivistes ont laissé la lanterne rouge aux Catalans et ne sont plus qu’à deux points de Pau, 12e…

Pour autant pas question de s’enflammer pour le deuxième ligne, Julien Delannoy : "Quand nous sommes dans la position qu’est la nôtre aujourd’hui, nous n’avons pas trop le choix. Comptablement c’est sûr, ce serait une bonne opération de gagner à Bayonne avant de recevoir Perpignan. Nous savons que nous avons deux gros matchs qui nous attendent sur cette quinzaine, avec l’objectif de prendre le maximum de points."

Mais le regard des adversaires envers le CAB a certainement changé, semaine après semaine, au gré des victoires des Corréziens. "Je pense que quand on reçoit une équipe qui reste sur trois victoires dont une à Lyon, on doit se poser quelques questions…", sourit l’ancien Palois, qui s’est rapidement imposé au sein du collectif corrézien.

Delannoy, un homme de l’ombre qui séduit

À la recherche d’un remplaçant à Mitch Lees, opéré de la cheville et qui a dû mettre un terme à sa carrière en début de saison, les dirigeants corréziens ont jeté leur dévolu sur Julien Delannoy, dans une situation délicate à Pau. Et bien leur en a pris, tant le deuxième ligne de 27 ans est important, depuis son arrivée, dans le cinq de devant briviste.

"Mon profil de pousseur, actif dans les rucks et les mauls peut apporter à cet effectif, alors qu’il n’intéressait pas forcément Pau. Je suis vraiment satisfait de ce que j’ai trouvé ici. Honnêtement, je ne pensais pas avoir autant de temps de jeu (voir ci-dessous). Je suis bien content d’avoir signé dans ce club, et de ne pas être resté dans la situation inconfortable dans laquelle j’étais englué à Pau." Et aujourd’hui c’est tout le CAB qui en profite !