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Anderson Neisen (Aurillac) : "Je suis tout le temps mort de faim"

Par Propos recueillis par Jean-Marc Authié
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    Anderson Neisen (Aurillac) : "Je suis tout le temps mort de faim" Icon Sport - Icon Sport
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Depuis le début de la saison, Anderson Neisen est l'un des meilleurs joueurs du Stade aurillacois. Il a effectué 15 feuilles de matchs dont 14 en tant que titulaire. Huitième au classement, Aurillac devra s'imposer face à Grenoble pour retrouver le top 6.

Personnellement, vous réalisez une superbe demi-saison. Qu’est-ce qui a changé ?

Beh… je joue quoi ! C’est bête, mais jouer, enchaîner les matchs, ne pas se blesser, ne pas se faire mal, ça aide. Je me sens bien physiquement donc je me sens bien dans ma tête. Je crois que tout se fait naturellement et la confiance se décuple en même temps que l’on enchaîne les rencontres. C’est dans ce genre de situation que l’on exploite au mieux son potentiel. Après, l’appétit vient en mangeant, pour l’équipe, pour soi… Je suis toujours resté un peu sur ma faim ces dernières saisons, une blessure au mauvais moment, peu de feuilles. Là je suis tout le temps mort de faim.

D’où cette régularité ?

Je ne sais pas. J’essaye de me remettre en question à chaque match, donner le meilleur de moi-même. Bien sûr que des fois je fais des conneries, mais j’essaye de ne pas m’apitoyer sur mon sort et s’il y a un domaine où je ne veux pas passer au travers c’est dans l’engagement, le combat, l’envie… Peut-être que j’avais aussi envie de prouver que j’étais capable d’occuper ce poste-là, le tenir et surtout aider l’équipe.

À propos d’aider l’équipe, vous sortez d’une fin 2022 remarquable et un début 2023 cauchemardesque. Comment digère-t-on ce mois de janvier ?

C’est tout le paradoxe avec décembre où l’on reste sur trois victoires, trois matchs énormes, on part en vacances on est sixième. On revient, on est bien, mais Mont-de-Marsan nous plombe. On est super bien dans le contenu, mais les détails nous font mal et on les paye cash. Derrière, on passe complètement à travers à Béziers. Alors comment on digère tout ça ? Et bien la semaine de repos nous a fait du bien. On évacue le rugby, on retrouve la famille… puis on se remet au taf. Là on a un bloc de six matchs qui arrive et il faut remettre les pendules à l’heure tout de suite, c’est tout ! Maintenant, il n’y a plus à réfléchir, il n’y a plus à se poser de questions… Je crois que cela s’est vu aux entraînements en début de semaine. Et pourtant les conditions ne s’y prêtaient guère avec des matinées entre - 5°C et - 10°C, de la neige…

Où se situe l’ambition maintenant ?

Rien n’a changé. Je pense qu’on a tous pris conscience que l’on pouvait faire quelque chose cette année. Cela n’a pas toujours été le cas les saisons précédentes, pour plein de raisons. Là, malgré janvier, nous ne sommes qu’à quatre points de la sixième place… détenue justement par Grenoble que nous recevons vendredi. Il est clair que ce match est d’une grande importance car il va conditionner le reste. Maintenant, il faut lâcher les chevaux. Nous devons gagner pour nous relancer car on ne peut pas débuter un bloc de six matchs par une défaite à la maison. Il faut que nous lancions notre deuxième partie de saison. J’espère vraiment que tout va bien se passer car ils ne vont rien nous laisser. Et puis franchement si on veut être sixième, à un moment il faut qu’on pose nos c… sur la table !

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