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Pro D2 - Aurillac - Grenoble : un report nécessaire pour préserver l’intégrité des joueurs

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Dix minutes avant le match Aurillac-Grenoble de la 18e journée de Pro D2, l’arbitre central Cyrille Boulay déclarait la pelouse gelée et dangereuse pour les joueurs.
    Dix minutes avant le match Aurillac-Grenoble de la 18e journée de Pro D2, l’arbitre central Cyrille Boulay déclarait la pelouse gelée et dangereuse pour les joueurs. MAXPPP - Jérémie FULLERINGER
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En raison d’un terrain gelé, donc impraticable, Aurillac - Grenoble a été annulé puis reporté à une date ultérieure, mais pas encore déterminée.

Vendredi, sur les coups de 18 h 45, Cyrille Boulay, arbitre central, prend la décision de ne pas faire jouer la rencontre opposant le Stade aurillacois au FC Grenoble rugby car « il en va de la sécurité et de l’intégrité des joueurs », estimait alors l’officiel. Mais ce constat, le corps arbitral l’avait fait depuis un moment déjà, car à 18 heures tout le monde s’affairait autour de cette pelouse et quelques portions dures comme le béton. Le désarroi se lisait sur le visage des joueurs, staff et autres dirigeants des deux clubs qui sentaient bien que la rencontre n’aurait pas lieu. « On va pouvoir dire aux joueurs d’aller se rhabiller », lâchait-on du côté d’un groupe grenoblois dépité, encore plus de s’être tapé « autant de bornes pour rien », entendait-on à un moment où, nous aussi étions, sur la pelouse pour constater les dégâts.

Pourtant, on tente bien d’un côté comme de l’autre de faire jouer la rencontre. Le représentant de la LNR a son téléphone collé à l’oreille pour trouver une solution. « Il peut toujours essayer, mais c’est à l’arbitre que reviendra la décision finale », rappelait un délégué. Et pendant que tout le monde supposait, la pelouse, elle, continuait de geler et même un – 0,5°C qu’affichait un thermomètre de fortune planté, enfin si l’on peut dire, dans la pelouse.

Pourtant, les services techniques de la ville d’Aurillac « ont fait ce qu’il fallait pour protéger au mieux la pelouse toute la semaine, déclarait Philippe Couderc, adjoint aux Sports. Le protocole était extrêmement clair et décidé depuis le début de la semaine. On savait qu’il allait faire des températures négatives importantes, toutes les nuits, jusqu’à la rencontre. Nous avions donc décidé de conserver la couche de neige pour protéger du froid, de l’enlever au dernier moment, à savoir le vendredi matin, et de pouvoir bâcher la pelouse pour pouvoir mettre en œuvre des chaudières afin de faire dégeler les parties gelées. »

Trouver une date appropriée pour jouer

Des équipes municipales à l’œuvre depuis 5 h 30, des chaudières que la ville est allée louer du côté de Brive et « à 15 heures, le constat que tout le terrain était praticable, voire même bien meuble à certains endroits, assurait l’adjoint. Mais on savait très bien, qu’au fur et à mesure de la soirée, le terrain allait durcir. Et puis on savait surtout qu’à partir du moment où on allait arrêter le chauffage puis enlever les bâches, rien n’allait s’arranger.» Dans un premier temps, Cyrille Boulay a donc garanti la sécurité des joueurs car « deux zones le dérangeaient » et il voulait « préserver l’intégrité physique des joueurs ». Ensuite, la ville est en contact avec la LNR et son « représentant nous a demandé si nous étions en capacité de garantir à 100 % un terrain jouable pour dimanche. Avec des - 7°C et des - 8°C annoncés sur les deux nuits, même bâché, même soufflé, nous n’étions pas en capacité de dire que dimanche s’était jouable ».

Va donc certainement revenir sur la table un terrain pour Jean-Alric approprié aux conditions météo locales et aux joutes du Pro D2, « mais nous n’avons ni les moyens d’avoir un sol chauffant comme à Grenoble ou encore un synthétique de dernière génération comme à Clermont ou Oyonnax », prévient la mairie. Pour autant, cette situation n’a pas du tout enchanté la LNR et que dire des deux clubs. Car maintenant, il va falloir trouver une date appropriée pour jouer ce match. D’aucuns s’inquiétaient de la semaine de repos du 10 mars, « mais cela veut dire onze matchs de rang », calculaient rapidement Roméo Gontineac, l’entraîneur cantalien, ainsi que son homologue grenoblois Fabien Gengenbacher. Mais lui avançait une autre possibilité, celle d’utiliser le repos du 21 avril ce qui signifierait, un bloc de 5 puis un bloc de 8. La balle est désormais dans le camp de la LNR.

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