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Pro D2 - Vannes pleure, Nevers rit

Par Didier LE PALLEC
  • Les Neversois de Jason Fraser ont décroché un succès important sur la pelouse de Vannes après la sirène.
    Les Neversois de Jason Fraser ont décroché un succès important sur la pelouse de Vannes après la sirène. Midi Olympique - Bruno Perrel
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Le début d’année du RC Vannes ressemble à un cauchemar : défaite à Massy, face à Agen et vendredi soir contre Nevers dans le temps additionnel. La scoumoune ?

Il est des soirs que l’on n’aimerait pas vivre. Tenez, ce vendredi soir dernier, alors même que tout semblait aller vers une victoire que les Vannetais avaient alors su construire grâce à leur courage, leur abnégation et leur volonté d’effacer des mémoires deux funestes soirées précédentes. Seulement, comme devant Agen... une faute stupide au cœur d’un maul. Et paf ! la pénalité de trop ! Arthurs Barbier dans un angle difficile, du haut de ses 20 ans avec un culot monstre, de dire du regard à Shaun Reynolds qu’il se sentait en confiance pour offrir sur un plateau d’argent à ses camarades, une victoire à laquelle, une minute auparavant, ils n’avaient même pas encore eu l’audace d’y croire. Les hommes de Xavier Péméja n’en reviennent pas, exultent de bonheur du sacré bon tour joué à leurs adversaires. Les joueurs vannetais, gaulois de Bretagne accablés, ont le sentiment que le ciel vient de leur tomber sur la tête. La soupe à la grimace !

Doit-on pour autant considérer la victoire de l’Uson comme déni de justice ? Selon le bout de la lorgnette par lequel on ausculte la physionomie de la rencontre, le supporter de la Rabine peut en effet le prétendre. Mais au regard de l’engagement des Neversois, n’y avait-il pas dans ce succès une juste récompense, celle d’un groupe qui n’a jamais rien lâché, qui a su forcer le destin ? Cette juste récompense aurait tout aussi bien pu sourire aux Vannetais, eu égard à cette même détermination et cette même volonté de retrouver la confiance. La pièce ne retombe jamais sur le listel et choisi son camp. Ce fut sur ce coup là, celui de Nevers. Xavier Péméja, du reste, se la jouait très sport.

« On est passé sur le fil, mais on peut également perdre ce match. » En témoigne la touche non trouvée en toute fin de match « qui sur une pénaltouche et un ballon porté, point fort des Vannetais, aurait pu changer la face de la rencontre ». En témoigne encore la transformation ratée de l’essai de Hulleu (65e). Bref, le RC Vannes-là, n’a pas eu l’once de chance pour faire une plus nette différence. Encore que certains de ses choix nuirent à l’efficacité et à la progression du score au tableau d’affichage. On a parfois le sentiment que les mêmes maux, produisent sur les mêmes effets. Rétrospectivement, les mésaventures devant Agen et précédemment à Massy n’ont manifestement pas été retenues.

Top 6 toujours en vue pour le RCV !

Pour autant, le RCV n’a rien perdu de ses chances de jouer le top 6 d’ici la fin de l’exercice. Nevers non plus du reste, qui, après ce succès en terre armoricaine, a le sentiment d’être sur le bon chemin pour y parvenir. Le RC Vannes lui a pris un autre itinéraire, qui a terme peut lui valoir autant de réussite, mais aussi davantage de déceptions s’il ne retrouve pas une confiance émoussée depuis vendredi soir.

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