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Un Russell de bien public !

  • Finn Russell, auteur face au Stade rochelais de vingt-quatre points au pied et d'un match superbe, a fait vibrer la salle de spectacle de Nanterre.
    Finn Russell, auteur face au Stade rochelais de vingt-quatre points au pied et d'un match superbe, a fait vibrer la salle de spectacle de Nanterre. Icon Sport - Icon Sport
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Samedi soir, face au Stade rochelais, l'ouvreur du Racing Finn Russell a offert une performance majuscule aux 15 000 spectateurs de Paris-La Défense-Arena. L'occasion, pour nous, de revenir sur le quotidien de ce génie incompris.... 

Vingt-quatre points, six pénalités, trois transformations et un inclassable 9/10 dans ses tirs au but : qu’on le veuille ou non, Finn Russell a samedi soir touché au sublime, face aux champions d’Europe. « Un buteur, disait son coach Laurent Travers en fin de match, c’est important parce qu’il transforme les efforts réalisés par l’équipe. Contre La Rochelle, Finn a raté la plus facile mais celles du bord de touche, il les a toutes mises. Chapeau à lui : il a joué quatre-vingts minutes alors qu’il commence le Tournoi des 6 Nations dans quelques jours ; il a fait passer son club avant l’équipe d’Ecosse et rien que pour ça, on se doit vraiment de le remercier. » Appelé à la rescousse après l’épidémie de blessures à laquelle fut confronté le Racing la semaine dernière, l’international écossais a donc rejoint les Hauts-de-Seine deux jours avant le choc de la seizième journée, ne participant avant ce match majuscule qu’à un seul et unique entraînement collectif. Pour autant, l’ancien meneur de jeu des Glasgow Warriors a plané sur cette rencontre et offert, au gré de son duel avec Antoine Hastoy, un combat de très haute volée aux 15 000 spectateurs de Paris-La Défense-Arena.

Dès lors ? Lorsqu’il évolue à ce niveau-là, lorsqu’il transforme tout ce qu’il touche en or comme il le fit samedi soir, Finn Russell n’a que très peu d’équivalents sur le continent européen. Mais peut-il vraiment, quelques mois avant de rejoindre Bath et le Premiership, offrir au Racing ce titre après lequel le club court depuis le printemps 2016 ? Peut-il enfermer quelque temps ses vieux démons au placard (l’inconstance, la légèreté…) pour porter le club des Hauts-de-Seine sur ses épaules jusqu’aux phases finales ? On n’en sait rien. Parce qu’avec Finn Russell, rien n’est jamais définitif : ni le meilleur, ni le pire. Il est un homme comme d’autres, un homme avec des « jours avec » et des « jours sans ». Et c’est probablement la raison pour laquelle on l’aime tant. 

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