Abonnés

Pro D2 - Nevers ne peut plus faillir au Pré-Fleuri

Par Sébastien CHABARD
  • À Nevers, les joueurs ont encore espoir de se qualifier
    À Nevers, les joueurs ont encore espoir de se qualifier Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Vainqueur heureux à Vannes, Nevers poursuit face à Aurillac sa série de confrontations vitales avec ses rivaux directs pour les phases finales, dont l’horizon s’éloignerait à nouveau en cas de troisième défaite à domicile.

Les Neversois retrouvent ce soir le Pré-Fleuri équipés de casques de chantier, de sacs de ciment et de palettes de parpaings. Avec un objectif : colmater les brèches d’une forteresse dans laquelle Biarrots, Vannetais et Oyonnaxiens ont pris leurs aises cette saison. À onze journées du dénouement d’un championnat encore congestionné de la 3e à la 12e place, les bonnes résolutions d’infaillibilité à domicile sont applicables sans délai.

Passés à côté de leur match face au leader Oyonnax il y a trois semaines (21-12), les joueurs de Xavier Péméja se sont rassurés en allant s’imposer à Vannes, vendredi dernier et pour la première fois de leur histoire en Pro D2. Ce troisième succès à l’extérieur (après Massy et Soyaux-Angoulême) a effacé l’ardoise des dix points perdus à la maison et permis aux Usonistes de se rapprocher du top 6. L’exploit n’aura de sens que s’il se confirme ce soir face à Aurillac, un autre rival dans la course à la qualification, avant de boucler - provisoirement - la tournée des concurrents directs à Provence Rugby et Béziers.

"Ce qui est intéressant, c’est que nous avons toujours été dans le match, du début à la fin, lors de chacun de nos déplacements", apprécie le manager. "Notre problème, ce sont nos matchs perdus à la maison. La défaite contre Oyonnax nous a fait du mal comptablement, mais dans le contenu, nous y étions. Ce qui nous fait perdre, ce sont des erreurs de gamins. Si nous avions été plus sérieux, nous aurions pu gagner le match. Là, on s’est beaucoup trop offert. À Vannes, on fait encore beaucoup trop de fautes ; eux aussi, heureusement, c’est pour ça que la fin de match tourne en notre faveur."

Aurillac arrivera frais

Face aux Cantaliens, qui comptent avec Marc Palmier l’un des meilleurs réalisateurs de Pro D2, l’indiscipline sera l’un des paramètres sur lesquels Xavier Péméja attend de ses joueurs une copie bien meilleure que lors des derniers matchs : "On prend encore trop de pénalités. À un moment de la saison on avait vu une amélioration dans ce domaine, mais c’est retombé. On met beaucoup d’énergie, beaucoup de combat, et on va un peu trop loin. Et n’oublions pas qu’on a un groupe jeune. Mais on travaille dessus."

Restés au repos forcé vendredi dernier après le report de leur match face à Grenoble, les Aurillacois arriveront à Nevers avec un supplément de fraîcheur qui s’équilibrera avec le manque de rythme. "C’est vrai qu’ils ne se sont pas usés, et qu’ils n’ont pas eu de blessés", évacue le manager neversois, qui a perdu à Vannes le demi de mêlée Guillaume Manevy, sorti sur blessure après un quart d’heure de jeu et parti pour deux mois d’absence. Son remplaçant, Arthurs Barbier, qui avait suppléé in extremis Yoan Cottin pour partir en Bretagne, s’est mué en sauveur improbable, avec 11 points au pied dont la pénalité de la victoire, passée après la sirène avec une froideur de vieux loup de mer malgré ses miettes de temps de jeu : "C’est important qu’on emmène tout le monde avec nous, que chacun soit prêt quand on a besoin de lui."

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?