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Régionale 3 : Haut Salat, la passion comme moteur

Par Didier Navarre (avec D. L.)
  • Les filles et les garçons du Haut-Salat.
    Les filles et les garçons du Haut-Salat. DR
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Le Haut-Salat incarne les vraies valeurs du rugby de clocher. Des seniors hommes et des féminines défendent les couleurs de ce club rural.

Ariège terre courage et aussi terre ovale, dans ce département rural de carte postale, le rugby demeure plus que jamais un lien social. Au Haut-Salat, village du Couserans non loin de Saint-Girons, on n’imagine pas un seul instant, la vie du patelin sans la présence du ballon ovale. Depuis 1971 année de la relance du club, il a bien animé la Vallée fière des quatre titres régionaux de l’USHS (Troisième Série 2000 et Deuxième Série 2004, deux avec l’équipe réserve) et d’une présence de l’équipe fanion dans les années 70 et 80 au plus haut niveau régional. Plus près de nous, le rugby au Haut-Salat, il est depuis quelques années incarné par les féminines lesquelles sont associés au club départemental des "Rambailleuses" avec Bélesta et Rieucros. "Ces filles ont donné un nouvel élan au club. Cette section féminine, elle n’a que du positif. Sur le court terme, on espère jouer à XV", précise le président, Jean-Claude Broué.

Toujours en course pour la qualification

Si les filles donnent actuellement du relief au maillot bleu, l’équipe fanion homme a flirté avec la mise en sommeil à l’intersaison, ce qui a un peu perturbé le sommeil de Jean-Claude Broué. "L’effectif était très juste pour engager une équipe. Heureusement, avec les tutorats, les double-licences et la collaboration avec Saint-Girons, on s’est retrouvés avec trente licences."

Trente joueurs pour assurer une saison, ce qui n’est pas vraiment l’idéal dans une poule composée d’équipes chevronnées telles que Ibos, Azereix-Ossun, Ayguette, Lavernose-Lacasse. De plus, il faut aussi composer avec les blessés et la chasse, ce qui complique un peu plus la tâche de l’encadrement ariègeois. "Souvent, on se déplace à seize ou dix-sept, on fait une bonne première mi-temps et ensuite, on craque. Malgré tout, on reste en course pour la qualification. On a trois matchs pour relever le défi", argumente l’entraîneur, Bruno Servat. Et après tout si l’équipe fanion ne se qualifie pas pour la phase éliminatoire, il n’y aura pas de révolution. L’ensemble des dirigeants, les cuisiniers, les soigneurs remettront le bleu de chauffe la saison prochaine tant la passion du club les anime.

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