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6 Nations - Angleterre-Italie : Borthwick n’a plus de joker

Par Simon Valzer
  • Cette semaine, le sélectionneur Steve Borthwick, au centre, a beaucoup insisté sur le secteur de la touche.
    Cette semaine, le sélectionneur Steve Borthwick, au centre, a beaucoup insisté sur le secteur de la touche. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Bien que défait par l’Ecosse, l’Angleterre s’est montrée séduisante. Maintenant, il faut gagner.

On ignore si Steve Borthwick bénéficiait la semaine dernière d’un totem d’immunité ou de quelconque artefact protecteur mais il faut constater que la presse anglaise, habituellement si véhémente et sévère, s’est montrée pour le moins bienveillante avec son nouveau sélectionneur. Même l’ancien boss du XV de la Rose, Clive Woodward, qui, d’ordinaire, dézingue à tout-va - y compris après les victoires - a même nuancé son propos : "Tout n’est pas à jeter. Il faut reconnaître que ce fut un match incroyable que tout le monde a pris plaisir à regarder."

L’association Smith-Farrell remise en question, Tuilagi demandé

Et l’ex-sélectionneur des Lions britanniques et irlandais de souligner les performances d’Ellis Genge, Kyle Sinckler, Ollie Chessum et Max Malins, avant de saluer une capacité offensive retrouvée : "Sur ce secteur, l’Angleterre peut être satisfaite. Quand elle joue comme ça, cette équipe n’a pas d’équivalent dans le monde. Nick Evans (l’entraîneur de l’attaque, N.D.L.R.) ne travaille que depuis deux semaines mais son impact sur le jeu est déjà évident." Ailleurs, nos confrères du Daily Mail se livraient à un examen poussé des statistiques et insistaient sur le fait que l’Angleterre n’avait jamais aussi bien occupé le terrain (71 %), n’avait jamais lancé autant d’offensives (178 courses contre l’écosse contre une moyenne de 111 sur les tests d’automne) et totalisé autant de passes (206 contre 150 en novembre). Borthwick insistait aussi sur le fait que son équipe avait fait de gros progrès sur sa capacité à recycler rapidement les ballons, elle qui pointait au neuvième rang mondial de ce secteur au mois de novembre dernier.

Bref, un concert de louanges pour un match qui s’est tout de même soldé par une troisième défaite consécutive contre ces diables d’écossais, largement expliquée par une défense en berne (80 % de réussite au plaquage) et surtout un incapacité à franchir le premier rideau (deux percées).

L’Angleterre joue bien, donc, se montre séduisante mais elle doit à présent gagner. Steve Borthwick n’a plus de joker. Et il a indiqué en début de semaine qu’il n’aurait pas peur de bouleverser son XV de départ. De l’autre côté de la Manche, on a ainsi remis en question l’association Smith-Farrell en 10-12. Nombre de voix s’élèvent pour demander le retour de Manu Tuilagi au centre pour ses qualités de perforateur, associé à Henry Slade en 13. Ce qui pousserait Marcus Smith sur le banc. Borthwick fera-t-il ces choix ? 

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