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Pro D2 - Les Massicois au bord du précipice

Par Guillaume Cyprien
  • Face à Aurillac, les Massicois de Gaëtan Pichon n’ont pas le droit à l’erreur s’ils veulent garder un espoir de maintien.
    Face à Aurillac, les Massicois de Gaëtan Pichon n’ont pas le droit à l’erreur s’ils veulent garder un espoir de maintien. Icon Sport
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Depuis leur défaite à Angoulême, les Massicois n’ont plus le droit à un seul faux pas pour espérer un maintien aux forceps.

Les Massicois n’ont plus totalement leur destin entre leurs mains. En calculant au mieux, en tordant un peu en leur faveur les résultats des dix dernières journées, il existe toujours pour eux une probabilité du maintien. Mais elle est a été réduite depuis la dernière défaite subie à Angoulême, si bien qu’elle implique désormais un parcours sans aucune faute majeure, qui devra pouvoir s’accouder à une petite défaillance de leurs concurrents. La venue d’Aurillac rentre complètement dans le champ des erreurs à ne pas commettre.

Si les Franciliens devaient perdre ce soir contre les Cantaliens, leur retour immédiat en Nationale deviendrait une affaire assez inévitable. Ce contexte de partie, posée entre la survie et la mort certaine, ne les a pas effrayés jusque-là. Leurs trois victoires acquises en 2023 dans des circonstances assez analogues, contre Vannes, Montauban et Carcassonne, avaient démontré une capacité à la vitalité dans ces moments déjà assez tendus. La tension étant montée encore d’un cran, leur destin étant devenu encore un peu plus fragile, ils devront hausser encore un peu le niveau de leur détermination à déjouer leur sort.

Un banc à six avants

Comme pour les parties précédentes, malgré l’urgence, le staff technique a misé sur une composition d’équipe ajustée tout autant sur l’adversaire, que sur la nécessité de préserver les organismes de certains incontournables, en vue de finir la saison sans baisser de rythme. Pour préserver l’effectif, le pilier Tidje Visser, le demi de mêlée Benjamin Prier, l’arrière Romain Clouté, et l’ailier Nathan Farissier, ont été réservés.

Sur le sujet de l’adaptation à l’adversaire, les Massicois présenteront un banc de touche à six avants, pour répondre au fort tonnage aurillacois. Ce choix n’est pas habituel. Il a impliqué dans le choix de composition du quinze titulaire, le repositionnement de l’ouvreur Massimo Ortolan à l’arrière. Si bien qu’ils profiteront d’un "Thomas Ramos" en guise de dernier rempart, tout à fait capable puisque ce sont ses aptitudes habituelles, à venir accélérer le jeu en premier attaquant dans les situations de désordre. "Dans cette situation qui est la nôtre, note l’entraîneur des avants Julien Maréchal, les joueurs montrent vraiment à quel point ils jouent les uns pour les autres, et savent se mettre au service du collectif. Ils sont tous prêts à en découdre pour le partenaire, et jusqu’à présent, ils ne sont pas assez payés. J’aimerais vraiment qu’ils en soient bien récompensés ce soir sur le terrain."

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