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Top 14 - Avec un peu de chance… La victoire la plus dure pour Bayonne

Par Edmond Lataillade
  • Les Bayonnais se sont imposés à la dernière seconde face au Stade français.
    Les Bayonnais se sont imposés à la dernière seconde face au Stade français. Icon Sport
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Bayonne Avec sa neuvième victoire à Jean-Dauger qui en fait la seule à avoir tout gagné à domicile, Bayonne assure son maintien. Mais les Basques ont senti le vent du boulet…

Il a fallu une énergie folle à Bayonne pour renverser une situation qui paraissait bien compromise à deux minutes de la fin quand Romain Briatte marque l’essai de l’égalisation en bonne position. Mais le cafouillage de Morgan Parra lors de la transformation, gêné en plus par la montée de Peyo Muscarditz, précipite le Stade français à sa perte. Les Bayonnais vont alors chercher, juste avant la sirène, la pénalité d’une victoire qui tient du "miracle", pour reprendre le terme de Camille Lopez, une fois de plus, le grand ordonnateur de l’Aviron. Comme quoi, tout peut se passer à Jean-Dauger. Même face à l’équipe qui lui a donné le plus de fil à retordre. Swan Cormenier, au cœur du combat, en a été témoin. "C’était la victoire la plus dure à aller chercher, celle qui nous a demandé le plus d’efforts. Surtout quand on se fait dominer au niveau de la mêlée, où on est complètement passé à travers. Un match assez rude. Après l’essai à deux minutes de la fin, on se voyait mal barrés."

Si l’exultation, légitime, a éclaté, elle a été vite contenue. Et pour cause. "Cette joie à la fin a été très modérée dans le vestiaire, continue le pilier. On ne nous donnera rien. Il faut qu’on cravache tout le temps. Et là, avec le second du championnat, ça a tapé dur. C’est passé, cette fois-ci. Mais si le week-end prochain, si on n’a pas des bases plus convaincantes, ça ne passera pas."

"Il faut qu’on ait peur en permanence"

Les Basques en sont conscients. Cet état de grâce ne pourra durer que si quelques réglages sont apportés dans le jeu. Grégory Patat, tout en appréciant la victoire, sait que le coup est passé près, très près. "Aujourd’hui, c’était le contenu qui m’intéressait. Il y a la satisfaction de la victoire, c’est une certitude. On ne va pas faire la fine bouche. Il y a pas mal à redire sur notre prestation. On savait que ça allait être l’un des matchs les plus compliqués depuis le début de saison. Le jeu du Stade français met sous pression continuellement l’équipe adverse. Ils ont un jeu au pied clinique, une défense très en place et ils gagnent les collisions. C’est très difficile de mettre à mal cette équipe. On a eu des occasions mais on n’a pas assez scoré en première mi-temps à mon goût. Après, ils ont pris l’ascendant en conquête. C’était très compliqué."

L’Aviron attend désormais Castres dans ce calendrier qui lui donne, pour la première fois, l’occasion de recevoir deux fois de suite. Même s’il est conscient d’avoir fait une partie du chemin en changeant désormais son discours à propos du maintien, il ne modifie pas son attitude. "On a fait 95 % de la route, reconnaît le manager bayonnais. On veut rester à ce niveau. Soyons modestes. Il faut qu’on ait peur en permanence."

Et justement, Castres, dans une position inconfortable et qui n’a pas encore gagné à l’extérieur, a tout de l’épouvantail…

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