Top 14 - Le Stade français n’a pas apprécié sa défaite face à Bayonne

C’est une énorme frustration qu’ont ressentie les Parisiens au coup de sifflet final. Celle d’avoir laissé échapper une victoire qui leur tendait les bras à deux minutes du terme… « On avait fait le nécessaire pour finir ce match comme on le voulait, formule Gonzalo Quesada dans son introduction. On avait prévu une façon de jouer les deux mi-temps. On avait constitué un banc, préparé un cinq de devant pour avoir ce qu’on a eu en fin de match… Mais on ne l’a pas eu ».

La frustration ne s’est pas arrêtée là. Le manager parisien a alors dressé un état des lieux de l’arbitrage tout en pesant ses mots. Son désaccord avec les décisions de l’arbitre se situe juste avant l’essai de Romain Briatte alors que les mêlées se succèdent. « On a eu quatre pénalités, un bras cassé. Pas de carton jaune, pas d’essai de pénalité. Et sur la dernière action, il sanctionne, devant nous, un plaqueur qui ne sort pas alors que ce n’est pas le cas. Cela décide du résultat du match. C’est dur, ce n’est pas juste ». 

« Je vais défendre mon équipe »

Gonzalo Quesada explique aussi qu’il n’a rien dit aux arbitres en fin de match mais qu’il désirait le faire devant la presse. « J’ai bien contrôlé tout ce que j’ai dit et pas dit. Par contre, je vais m’exprimer là et je vais défendre mon équipe devant vous parce que ce qu’il vient de se passer, c’est presque scandaleux ». En cause la nomination de l’arbitre, Vivien Praderie qui, avant de regagner Toulouse et d’arriver au plus haut niveau de l’arbitrage, a vécu à Biarritz et a été éducateur au BO.

« C’est difficile d’arbitrer quand on a grandi au Pays basque et qu’on connaît l’ambiance à Bayonne, continue l’ancien manager de Biarritz. C’est difficile de ne pas se laisser influencer. On savait que ça allait être dur pour Vivien. J’ai entraîné Biarritz, il a fait la bise à tous les joueurs biarrots. Il sait que tout le monde dit qu’il vient de Biarritz. C’est super dur pour lui. Là, je le dis. La défaite ne dépend pas que de nous. Je ne pense pas me taire. C’est dommage qu’on ne l’aide pas. Ce n’est pas sa faute mais celle de ceux qui ont décidé de le nommer ».

Avant de rendre hommage à son adversaire du jour : « Bayonne n’a volé à personne sa place dans les six. Je veux que cela soit très clair dans mes propos, je suis admiratif de son boulot ». Place désormais à la réception de Montpellier, un rendez-vous idéal pour effacer la frustration.