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L'affiche de Nationale - Un temps d’avance, au moins...

Par Philippe Alary
  • Les Blagnacais ont largement disposé de l’Union Cognac-Saint-Jean-d’Angély et réalisent une très belle saison. Photo La Dépêche du Midi - Laurent Dard
    Les Blagnacais ont largement disposé de l’Union Cognac-Saint-Jean-d’Angély et réalisent une très belle saison. Photo La Dépêche du Midi - Laurent Dard DDM - DDM LAURENT DARD
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La présence ininterrompue du groupe fanion dans le top 6 permet de vivre pleinement l’instant présent et d’anticiper la suite.

Il se murmure du côté des Ramiers qu’Éric Escribano pourrait prendre très prochainement un peu plus de galon encore sous forme de nomination en tant que de manager général du Blagnac Rugby. Quelle formidable promotion interne, amplement méritée cela va sans dire, au sein du club qui a vu ce poste occupé dans un passé plus ou moins récent par des figures marquantes (doux euphémisme !), à commencer par le regretté Jacques Carles, mais aussi Christophe Deylaud. Il se murmure également que le jeune prodige Valentin Delpy, dont le talent, qui n’est pas sans rappeler celui de Dimitri Delibes, ne pouvait inaperçu aux yeux des amis et proches voisins du Stade toulousain, continuera à illuminer, double licence oblige, la scène en 2023-2024.

L’éclairage, diurne en l’occurrence, parlons-en. Autre nouvelle de taille respectable, la programmation le samedi à seize heures des coups d’envoi des rencontres à domicile : "Tout le monde va y trouver son compte, à commencer par les partenaires et le public forcément en quête de visibilité, mais aussi les joueurs bien évidemment", expliquait ce même Éric Escribano.

Mine de rien, la proximité de la Garonne sous-entend un surcroît d’humidité peu compatible avec le maniement d’un ballon que l’on souhaite faire circuler de la façon la plus alerte possible.

Toutefois, avant-hier, le débriefing d’un staff pourtant enclin à prendre le moindre détail en considération n’était pas franchement connoté du point de vue de la technique mais plutôt de la psychologie : "C’est vrai, on a eu du mal à assumer le changement de costume, on a un peu trop joué au ballon, du moins au début. Malgré toutes nos mises en garde, on s’en doutait un peu", poursuivait celui que son homologue cognaco-angérien Yannick Vignette, issu du même moule dans ce qu’il a de plus traditionnel, a tenu à féliciter chaleureusement. Une analyse partagée en tous points par Romain Fuertès, l’un des garants de l’identité "caouec" : "Un manque de précision par moments même si, sur le plan comptable, l’objectif a été atteint".

Et maintenant, Dax

Il est vrai que l’on se garde bien d’avoir la mémoire courte en banlieue ouest de Toulouse, sachant qu’il y a un peu plus d’un an à peine de cela seulement, le pack unioniste avait bousculé sans ménagement son rival.

Et maintenant ? Les regards sont d’ores et déjà tournés vers Dax, avec un "trouillomètre à zéro", pour reprendre la savoureuse formule du colistier de "Fred" Medvès. Le samedi 4 mars, le leader landais sera accueilli avec les honneurs dus à son rang, l’encadrement dirigeant piloté par Benoît Trey mettant tout en œuvre pour garnir en conséquence les tribunes du stade Ernest-Argelès. Il est vrai que l’équipe qui a "passé la quatrième" en ce troisième samedi de février (le résultat de Bourg-en-Bresse n’était pas encore connu, N.D.L.R.) est à même de susciter un engouement à la hauteur de ce qu’elle représente, en terme de contenu sportif et, plus encore, d’état d’esprit.

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