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Régionale 1 - Viriat, un "quadra" plein d’avenir

Par Sébastien Fiatte
  • Le centre Maxime Carbon est de la génération 2002, comme Chloé Jacquet, vice-championne olympique à 7, ou le troisième ligne Thomas Deliance qui fait son trou à l’US Bressane.
    Le centre Maxime Carbon est de la génération 2002, comme Chloé Jacquet, vice-championne olympique à 7, ou le troisième ligne Thomas Deliance qui fait son trou à l’US Bressane.
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Le club de l’Ain, qui fêtera ses quarante ans l’été prochain, avec notamment la parution d’un livre, aligne souvent vingt-deux joueurs issus de sa formation en équipe seniors.

Bien connu dans l’Ain et en-dehors de ses frontières pour sa traditionnelle "fête de l’andouillette", organisée tous les ans à la fin du mois d’août sur deux jours, pendant lesquelles les équipes de région se bousculent pour venir jouer des matchs de préparation, Viriat vivra une fête un peu plus spéciale l’été prochain.

En effet, depuis le mois de décembre, le président Lilian Daujat, entouré d’une équipe d’une quinzaine de personnes, se sont attelés à la rédaction d’un livre retraçant quarante ans de rugby à Viriat, des débuts sur un terrain à… Bourg-en-Bresse, à la belle victoire en Régionale 1 contre le leader Genas-Pusignan (27-24), avec vingt-deux joueurs formés au club sur la feuille de match, sans oublier bien sûr une entrée sur le rugby féminin et une de ses plus illustres représentantes, Chloé Jacquet, formée au club, et médaillée d’argent à 7 à Tokyo. "Il y aura aussi quatre ou cinq interviews par décennie", explique le président.

Un prétendant aux phases finales

La saison 2023 sera-t-elle en bonne place ? Tout reste à faire. En embuscade derrière Genas-Pusignan et Bron, Viriat va devoir lutter jusqu’au 19 mars avec ses voisins de l’Ain, Meximieux et le SA Bourg pour une place en phases finales. Mais avec une équipe réserve également qualifiée, des U16 et U19, en entente avec Montrevel, en Régionale 1, le club se porte bien.

L’ancien manager général de l’US Bressane, Philippe Véré, arrivé sur le banc à l’intersaison, avec Daniel Charvet, se réjouit de la manière de travailler du club. "Il cherche à bien faire les choses. Le club est bien organisé sur le plan des dirigeants et des bénévoles. Il se donne les moyens et fait les efforts nécessaires sur la formation, avec une vraie volonté de bien faire. Et il y a une vraie cohérence entre les annonces et les actes. J’apprécie beaucoup cette posture." Il reste encore du travail pour peut-être passer un palier et faire du fringant quinquagénaire autre chose qu’un prétendant aux phases finales. "À Meximieux (NDLR : 22-38, le 8 janvier), nous avons marché sur l’eau. Mais il faut arriver à renouveler ces performances…"

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