Abonnés

Top 14 - Bayonne, l’audacieux, touche à son objectif !

Par Edmond LATAILLADE
  • Camille Lopez et les Bayonnais bousculent tous les pronostics cette saison. Ce qu’ils réalisent est pour le moment fantastique. Photo Pablo Ordas
    Camille Lopez et les Bayonnais bousculent tous les pronostics cette saison. Ce qu’ils réalisent est pour le moment fantastique. Photo Pablo Ordas Midi Olympique - Pablo Ordas
Publié le
Partager :

Une victoire peut changer la destinée de l’Aviron. Mais averti par le Stade français, la semaine dernière, il reste sur ses gardes, conscient néanmoins de ses forces.

En route pour la passe de deux ? L’Aviron se prépare à son deuxième match consécutif à domicile, deux rendez-vous qui ébauchent un virage dans l’objectif de la saison, le maintien. Le premier écueil est passé. Le Stade français est tombé comme toutes les autres formations, cette saison, à Jean Dauger. Reste à battre Castres pour passer ce fameux tournant qui ferait de Bayonne, assurément, un pensionnaire du Top 14, la saison prochaine. Castres, une équipe qui rassemble, dans ses contours, à Paris, Paris qui a donné bien des frayeurs aux basques. Grégory Patat n’oublie pas que les tarnais sont les finalistes de la saison passée. Une formation, certes en crise, défaite chez elle face à un La Rochelle des plus beaux jours, que les bayonnais devront museler comme ils l’ont fait avec Paris la semaine passée. « Castres a un jeu très vertical, très physique, basé sur les avants et sur cette capacité à déplacer très rapidement les ballons sur les extérieurs, constate Grégory Patat. Si on ne neutralise pas les charges de leurs avants, ils pourront appliquer leur jeu. Ça va taper fort encore ce week-end. »

Justement, les avants, la mêlée particulièrement, ont enduré mais tenu la semaine dernière. Les craintes exprimées par Swan Cormenier au niveau de la mêlée après le match n’ont pas atteint le manager. Les appréhensions n’ont pas tenu la semaine. Elles sont désormais envolées. « Je n’ai aucune inquiétude, appuie le manager. On a provoqué les choses. On n’a pas joué petit bras. Certes, on a été dominé en mêlée. On est tombé sur plus fort dans ce secteur. Mais notre force est dans nos croyances. On joue notre jeu. Il faut un soupçon d’audace. Sur certains matchs, on joue les pénaltouches au lieu de prendre les trois points. C’est l’ADN de l’Aviron bayonnais depuis le début de la saison. »

Castres, bête blessée

Ce match face à Castres peut placer les Bayonnais en position favorable pour la suite. Un résultat qui leur tient à cœur. Pour effacer définitivement le mot « maintien » de leur quotidien. « Ce championnat est celui des remises en question d’un week-end sur l’autre, constate l’ancien gersois. Alors, bien sûr, il faudra se méfier de Castres mais on est conscient aussi de nos forces. Avec une victoire et des résultats favorables en bas de tableau, on pourra dire que l’objectif du maintien sera quasiment acquis. »

Cet objectif n’aura jamais bridé les basques. Le jeu proposé leur aura valu les résultats qui sont là, garants de la qualité de leur rugby. « Depuis le début de la saison, on montre un beau visage. On essaie de ne pas jouer avec de la pression, en tout cas de la pression malsaine. » Bayonne occupe ainsi le sixième rang à l’égal des clubs aux moyens autres. Peut-il tenir ce rythme ? Peut-il rivaliser ? « Toutes les grosses écuries vont accélérer, assure Grégory Patat. Nous, sommes-nous capables d’accélérer ? Je ne sais pas. On se concentre sur nous. L’anormalité du Top 14, ce n’est pas que l’Aviron soit 6e, c’est que des équipes comme Toulon, Clermont, Bordeaux soient derrière nous. Nous, nous maîtrisons notre parcours. On est conscient de la férocité du Top 14 et je ne sais pas de quoi demain sera fait. 

En cas de victoire, une nouvelle aventure attend donc l’Aviron… sur laquelle personne encore ne se penche. Les forces se concentrent sur Castres, la bête blessée…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?