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Top 14 - La Rochelle, la réception du pardon

Par Romain ASSELIN
  • Restera aussi à la bande à Romain Sazy à recevoir Bayonne, Clermont et le Stade français d’ici la fin de la phase régulière. Photo Icon Sport Restera aussi à la bande à Romain Sazy à recevoir Bayonne, Clermont et le Stade français d’ici la fin de la phase régulière. Photo Icon Sport
    Restera aussi à la bande à Romain Sazy à recevoir Bayonne, Clermont et le Stade français d’ici la fin de la phase régulière. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Une semaine après avoir relevé la tête à Castres, le champion d’Europe aborde une délicate mission inhérente à la qualification : refaire de Deflandre un bastion.

« Maintenant, à domicile, ce n’est plus du tout possible (de perdre, N.D.L.R.). Sinon, on rentrera encore plus dans les records et on sortira de quelque chose. » Du top 6, en l’occurrence. Capitaine Sazy n’est pas près d’oublier de sitôt le "sentiment de honte" ressenti début février face au Lou – dans le jardin qu’il cultive depuis bientôt treize ans – et dont les relents imbibent encore les murs rochelais malgré une victoire marquante à Castres, samedi passé. Avant d’accueillir Brive, La Rochelle compte déjà trois revers à la maison (Pau, Bordeaux-Bègles, Lyon). Trois revers… sur les cinq dernières réceptions ! Une infamie pour le dernier vainqueur de la Champions Cup, plus mauvais élève à domicile depuis fin octobre. De quoi sérieusement ébranler le statut de forteresse imprenable tissé à Deflandre au fil de la dernière décennie.

La statistique est éloquente. Jamais, depuis la saison 2010-2011, la première de son histoire en Top 14, le club à la caravelle n’était tombé plus de deux fois « chez Marcel » au cours d’une même saison de championnat. Une éternité, non ? Romain Sazy venait d’y poser ses valises, l’actuel directeur sportif Robert Mohr en était l’emblématique capitaine aux côtés des Carmignani et Boboul, aujourd’hui adjoints d’O’Gara, et Patrice Collazo n’avait pas encore pris les commandes sportives du petit poucet maritime.

Teddy Thomas sifflé contre Lyon

De retour samedi à La Rochelle pour une nouvelle version du « Collazico », le néo-manager du CAB n’est autre, d’ailleurs, que l’instigateur de cette réputation de bastion, depuis que Deflandre est redevenue une pelouse de l’élite, à l’été 2014. Là où le Stade rochelais vient de concéder trois défaites chez lui en autant de mois, il ne chutait qu’une fois tous les neuf mois, en moyenne, sous le mandat du Varois. Saisissant.

Samedi, alors que le public jaune et noir devrait naturellement offrir un 77e guichets fermés consécutifs en Top 14 au stade Deflandre, la fidélité n’aura rien d’un blanc-seing. En témoignent les (quelques) sifflets déjà descendus des tribunes, ciblant Teddy Thomas. Romain Sazy le mesure mieux que personne - « On n’est pas dans le vrai à domicile, loin de là […] Quand tu perds devant 16 000 personnes dont certaines nous ont fait une haie d’honneur en arrivant… j’espère qu’on a les boules, voire plus , glissait-il, très amer, après Lyon - les Rochelais ont à se faire pardonner. D’autant que, derrière, ils ne refouleront plus leur jardin, en compétition, pendant un gros mois. Avant, dès le 1er avril, un potentiel pour ne pas dire probable quatre à la suite à la maison. Pas de mauvaise blague.

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