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Top 14 - Nouvelle tentative de reconnexion pour Pau

Par Nicolas AUGOT
  • La défense paloise a volé en éclat lors du déplacement à Perpignan. Un secteur où il faudra briller face à Toulouse.
    La défense paloise a volé en éclat lors du déplacement à Perpignan. Un secteur où il faudra briller face à Toulouse. Icon Sport - Icon Sport
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La défense paloise a volé en éclat lors du déplacement à Perpignan. Un secteur où il faudra briller face à Toulouse.

Tout est une question d’équilibre. Après un travail de fond entrepris depuis plusieurs semaines pour étoffer son jeu offensif, la Section paloise a sombré défensivement lors du déplacement à Perpignan, encaissant six essais et quarante-neuf points. Les hommes de Sébastien Piqueronies ont manqué vingt-trois plaquages. Un chiffre élevé mais qui ne peut pas expliquer le naufrage catalan puisque les Béarnais avaient manqué vingt-et-un plaquages lors de la victoire face au Racing 92. « Nous avions déjà manqué trop de plaquages ce jour-là, coupe Antoine Nicoud, en charge du secteur défensif. Mais face à Perpignan, quand on a manqué un plaquage en un contre un nous avons pris des points tout de suite derrière. Il n’y a pas eu un copain pour rattraper le truc. On rate des plaquages à tous les matchs. Moins il y en a, mieux c’est, mais ne manquer aucun plaquage dans un match, ça n’existe pas. L’important est ce qui se passe autour. À Perpignan, il n’y avait pas de joueurs intérieur. Ça n’a pas bossé ensemble, autour du plaqueur. »

Retrouver une ligne défensive

Le constat est sévère et les images lors de la séance vidéo ont été criantes, parfois piquantes, pour les joueurs. « Nous sommes déçus, voire même dégoûtés de ce que l’on a pu montrer. L’absence de connexion et d’éveil était trop grosse pour être vraie. On tient mieux le ballon et on l’utilise mieux depuis le Racing, mais ça ne peut pas être au détriment d’autre chose. Nous n’avons pas trouvé le bon équilibre du tout. Nous n’étions tellement pas connectés que Perpignan a joué vite deux fois et a marqué deux essais. On a fait des fautes après un seul temps de jeu et pris trois points. C’était en dessous de tout. » La Section doit vite retrouver une ligne défensive digne de ce nom, mais les statistiques de plaquages manqués laissent à penser que le mal n’est que passager, que la défaillance catalane n’était qu’un accident.

Avec 76,6 % de plaquages réussis depuis le début de la saison après la prestation à Aimé-Giral, la Section est néanmoins toujours au-dessus de la moyenne du Top 14 (76,5 %). Il convient surtout de retrouver la solidarité nécessaire, minimum syndical pour exister face au Stade toulousain : « L’adversaire doit nous permettre de nous reconnecter. En allant à Toulouse, on sait que nous allons affronter une des meilleures attaques d’Europe, avec des joueurs excités par tenir le ballon, le rendre vivant, mettre de la vitesse. On connaît l’ADN toulousain donc après notre prestation à Perpignan, il est obligatoire de changer de comportements. Nous n’avons pas un temps fou pour travailler. On ne va pas se lancer dans une révolution. Il faut simplement être connecté pour jouer un vrai match de rugby, en se comportant en équipe avec un gros état d’esprit.  C’est le ciment d’un groupe, surtout quand il doit batailler pour le maintien.

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