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Top 14 - À Paris, la foire aux bœufs

  • La montagne Sitaleki Timani, 2m et 135 kg, en action sous le maillot parisien.
    La montagne Sitaleki Timani, 2m et 135 kg, en action sous le maillot parisien.
Publié le Mis à jour
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Par rapport aux saisons précédentes, le Stade français dégage aujourd’hui une indéniable impression de puissance. Voici pourquoi.

Qu’on le veuille ou non, se dégage de cette équipe du Stade français une impression de puissance qui n’existait pas jusqu’ici. Ou qui n’existait plus, du côté de la Porte d’Auteuil, depuis presque dix ans. Concernant la puissance parisienne, il y a déjà ce paquet d’avants mené par Laurent Sempere et qui maltraite ses adversaires, week-end après week-end : samedi dernier, les colosses de Montpellier, qui avaient assis leur dernier titre sur une domination de tous les instants dans le combat collectif, ont d’ailleurs mordu la poussière sur un maul pénétrant qui aurait pu finir sa course de mille-pattes sur le boulevard périphérique...

Mais il y a aussi, à Paris, cette faculté somme toute nouvelle à faire péter les verrous défensifs ballon en mains : à ce jeu-là, Giovanni Habel-Kuffner est un sacré client, à tel point qu’on se demande encore aujourd’hui comment les dirigeants de la Section paloise ont pu si souvent lui préférer Luke Whitelock en numéro 8, à l’époque où les deux hommes étaient concurrents directs en Béarn : costaud comme une bête, agressif et adroit, ledit Gio permet souvent au Stade français d’inverser la pression, quand celle-ci devient menaçante. Au sujet de son numéro 8, le manager parisien Gonzalo Quesada disait samedi soir, en conférence de presse : « Giovanni Habel-Kuffner, on l’a signé il y a très longtemps parce qu’on avait besoin d’un porteur de balles puissant. À nos yeux, Romain (Briatte) et Sekou (Macalou) avaient plus un profil de sauteur-plaqueur-récupérateur. […] Au-delà de ça, on a aussi eu la chance , cette saison, de recruter des jokers comme Vincent Koch ou Sitaleki Timani. Ces gens-là nous apportent énormément. » Et comment…

Timani et Koch en costauds

Arrivé à Paris en toute discrétion -enfin, autant que peut l’être un bipède de 2m et 130 kg- l’international australien Sitaleki Timani a rapidement trouvé sa place dans le paquet d’avants parisien et réalisé, samedi dernier, son meilleur match avec le maillot rose sur les épaules : fort comme un bœuf, il distribua quelques tampons mémorables et martyrisa, balle en mains, la défense héraultaise. Pas mal, pour un joueur de 35 piges et dont Toulon, fort bien équipé à ce poste avec Swan Rebbadj et Brian Alainu’uese, ne voulait plus dans son effectif…

Quant à Vincent Koch, dont le dernier match en Top 14 remontait à près de trois mois, il a prouvé en une heure que sa réputation n’était pas usurpée, tant en mêlée fermée que dans le jeu courant. S’il devrait quitter le club de la capitale dans quelques mois, Vincent Koch va offrir jusque-là au Stade français une concurrence unique au poste de pilier droit. Giorgi Melikidze et Paul Alo-Emile ne nous contrediront pas…

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