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Montpellier : la crise guette

  • Louis Carbonel n'est pas vraiment convaincant, depuis qu'il a posé ses valises dans l'Hérault.
    Louis Carbonel n'est pas vraiment convaincant, depuis qu'il a posé ses valises dans l'Hérault.
Publié le Mis à jour
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Peu inspirés à Paris, les Montpelliérains ont enchaîné samedi une quatrième défaite consécutive. Là, ça devient grave…

Que s’est-il passé, à Montpellier ? Que s’est-il passé, depuis ce grand soir, pas si lointain d’ailleurs, où Philippe Saint-André remerciait Mohed Altrad pour avoir eu « les couilles » de relancer sa carrière sportive, quand son président saluait de son côté le caractère, la détermination sans faille et le talent évident d’un groupe de champions ? On n’en sait rien, nom d’une pipe. Mais en l’espace de quelques mois, les relations entre le Goret et le milliardaire héraultais ont pris un sacré coup de frigo quand dans un même temps, les galonnés de l’Hérault, quatre défaites sur les quatre derniers matchs, n’en finissent plus de décevoir. C’est ça, le blues d’après titre ? C’est en tout cas ce qu’assurent de concert le staff et les joueurs du MHR… Et c’est d’une tristesse, bonne mère…

Parce qu’en tout état de cause, Montpellier semblait hors de danger, l’été dernier, alors que Louis Carbonel ou Ben Lam posaient leurs valises près de la place de la Comédie, dans l’intention de densifier un peu plus un effectif qui ne manquait déjà pas de volume. La suite ? On la connaît et malgré quelques éclairs, Ben Lam n’est plus que l’ombre du joueur qu’il était en Nouvelle-Zélande quand Louis Carbonel, plus que moyen depuis le début de saison, semble regretter son Var natal et un départ du Rct dont il avait semble-t-il mal évalué les conséquences.

Soumis comme ne peuvent l’être des champions…

Ce n’est rien d’irrémédiable, on vous l’accorde. Après tout, le MHR, avant d’être balayé par les soldats roses, a même pratiqué un rugby abouti, voire par moments sublime, au stade Jean Bouin samedi. Le problème, c’est que l’éclaircie n’a pas excédé quinze minutes et que passé la lumière, il n’y eut plus vraiment rien de bon : ni la défense, attentiste et pas que, ni les lancements de jeu, poussifs pour ne pas dire autre chose ; ni l’attitude générale, soumise comme ne peut évidemment l’être celle d’un champion de France en titre… « Ce sont nos fautes qui ont donné à manger au Stade français, disait Philippe Saint-André samedi soir, en conférence de presse. Maintenant, on va préparer la prochaine réception Clermont comme un match de la muerte. Cette semaine, on ne va pas parler de Top 6 : on va parler de gagner des matchs et se sécuriser en Top 14. » Parce qu’on en est là, n’est-ce pas ?

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