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Top 14 - Toulon : un faux départ aussi fâcheux que coûteux

Par Vincent BISSONNET
  • Un faux départ aussi fâcheux que coûteux
    Un faux départ aussi fâcheux que coûteux
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TOP 14 - Les Varois qui étaient sur cinq succès toutes compétitions confondues sont retombés dans leurs travers. Ils sont Relégués à six points du top 6 et n’ont plus de droit à l’erreur.

Avant le coup d’envoi de cette affiche du dimanche soir, le RCT ne pouvait plus espérer intégrer le top 6 provisoire : ses rivaux classés de la troisième à la sixième place avaient tous signé une victoire bonifiée, à domicile, la veille. Les Varois avaient pour autant tout intérêt à ramener un résultat positif de Marcel-Michelin afin de rester à portée de la première partie de tableau.

Sur la lancée d’un mois encourageant, marqué par trois succès en autant de rencontres, ils signaient les premiers éclairs de la soirée avec deux belles inspirations offensives : une passe au pied par-delà le rideau défensif et une passe au cordeau, toutes deux pour Waisea Nayacalevu. En raison d’un manque de soutien toulonnais et de la résilience des défenseurs clermontois, Alexandre Fischer en tête, ces deux opportunités ne donnaient rien. Pis : elles allaient rester sans suite. Sur la demi-heure de jeu suivante, les Auvergnats donnaient en effet une leçon de basique à leurs visiteurs : derrière deux mauls destructeurs, Alexandre Fischer aplatissait le premier essai des siens ; trois minutes plus tard, Thomas Salles ne parvenait pas à trouver la touche et, en trois passes et deux temps de jeu, Baptiste Jauneau et ses partenaires remontaient une moitié de terrain pour s’octroyer quatorze longueurs d’avance.

Un sursaut vain

Dominés dans le combat, bousculés en mêlée, imprécis au pied, contrés au sol et pénalisés à six reprises en vingt minutes, les Toulonnais ne pouvaient rien espérer d’une entame aussi calamiteuse. Depuis la tribune, Pierre Mignoni le reconnaissait volontiers : "On a fait 10 minutes et c’est tout, enrageait l’ancien demi de mêlée auprès du diffuseur Canal +. Ce n’est pas digne de ce qu’on devait faire ce soir." Ça ne l’était pas non plus des enjeux et des ambitions du RCT en vue de la fin de la saison. "Nous allons remettre les pendules à l’heure à la mi-temps", promettait le technicien pour conclure sa prise de parole. La remise à niveau n’a pas attendu la pause. Le sursaut d’orgueil, concrétisé par Duncan Paiau’a avant la sirène et prolongé par Benoît Paillaugue au retour des vestiaires, a un temps ravivé l’espoir d’une folle remontée. En vain. Avec vingt-deux points à remonter et une touche toujours aussi capricieuse, l’écart était trop grand. Le mal était déjà fait.

Pour des Varois en phase ascendante, avec cinq succès toutes compétitions confondues depuis début janvier, cette sortie à zéro point et encore plus le contenu de la première période pourraient laisser de gros regrets à l’heure du décompte final. Comme l’an passé, le RCT est désormais contraint de réaliser un dernier quart de championnat au presque parfait pour espérer atteindre ses objectifs de top 6. Quand on voit sa médiocre prestation du soir et la forme de ses concurrents lyonnais, rochelais ou encore bordelais, la tâche s’annonce pour le moins relevée.

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