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6 Nations 2023 - La persévérance du XV de France récompensée

Par Jérémy Fadat
  • Les Français ont répondu présent face à l'Ecosse.
    Les Français ont répondu présent face à l'Ecosse. Icon Sport - Sandra Ruhaut
Publié le Mis à jour
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6 NATIONS 2023 - Malgré la défaite en Irlande, le staff a insisté dans ses convictions de jeu et a maintenu sa confiance aux mêmes hommes. Un choix payant.

Et si elle était ici la vertu principale de ces Bleus ? Séduisants, talentueux, ambitieux ou flegmatiques, tous ces qualificatifs leur ont été attribués depuis plus de trois ans. Mais, ce qui a frappé ce dimanche, ce fut leur abnégation. Et il en fallait pour avoir le culot d’opter pour la pénaltouche à la 76e puis pour une pénalité rapidement jouée à la main à la 79e. Eux savent plus que jamais forcer leur destin et en ont été récompensés. C’est peut-être justement parce qu’il connaît le caractère de ses hommes, lesquels lui ont montré maintes fois combien ils savaient répondre présents au plus haut niveau, que Fabien Galthié a choisi d’insister sur ce rendez-vous face à l’Ecosse.

Insister, dans le sens où il a persévéré dans ses convictions. Sur le jeu d’abord, puisque ses joueurs n’ont pas hésité à laisser la possession et la domination territoriale à leurs adversaires. C’est dans ce rugby qui a conduit les Bleus à leur record de quatorze succès de rang et dont le sélectionneur est persuadé qu’il peut mener son équipe sur le toit du monde, qu’il veut les voir s’exprimer. Ce qui n’a pas empêché ses sbires de prendre quelques initiatives bienvenues – Thomas Ramos en tête, dont c’est la grande qualité – pour mettre le XV du Chardon en danger sur la moindre opportunité et s’offrir quatre essais. Et si c’était ça le secret de la fameuse sémantique du passage de la dépossession à la repossession ?

La voie du Mondial est tracée

C’est aussi sur le choix des hommes, de son XV de départ et même son banc de touche en 6-2 (six avants et deux trois-quarts), que "Galtoche" – lequel n’a eu de cesse de répéter en début de mandat que l’expérience collective était le point cardinal pour s’offrir un jour le trophée Webb Ellis – avait envoyé un signal fort. Alors que le revers de Dublin avait souligné des failles entrevues en novembre et placé des doutes sur la compatibilité de certains avec les souhaits du technicien, lui n’a pas cédé aux sirènes du changement. "Il n’y a rien de catastrophique ou qui doit révolutionner ce que nous avons fait jusqu’à maintenant", avait prévenu le capitaine Antoine Dupont dès samedi.

Des paroles aux actes, il n’y avait qu’un match. Une entame parfaite ou un épilogue heureux avec un bonus offensif. Quoi qu’il arrive désormais, et même si le déplacement en Angleterre fera logiquement office de juge de paix à l’heure du bilan, le staff des Bleus sait où il veut aller et surtout avec qui, même s’il a perdu avec Anthony Jelonch un élément essentiel. Depuis longtemps, ses cadres (Baille, Marchand, Atonio, Ollivon, Alldritt, Dupont, Ntamack, Fickou ou Penaud) sont assurés de jouer un rôle primordial lors de la Coupe du monde. Il a aussi et très vite assuré à Thomas Ramos qu’il restait son choix numéro un à l’arrière, ce que l’intéressé a célébré par une prestation convaincante. La voie du Mondial est tracée et Galthié connaît le chemin.

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