Abonnés

XV de France - Une colonne vertébrale redressée

Par Arnaud BEURDELEY
  • Les leaders de jeu ont été remis en cause après la défaite en Irlande. Une réaction était attendue.
    Les leaders de jeu ont été remis en cause après la défaite en Irlande. Une réaction était attendue. Icon Sport - Sandra Ruhaut
Publié le
Partager :

XV DE FRANCE - La stratégie mise à mal en Irlande a suscité des interrogations, à l’issue de ce premier revers après quatorze succès. Forcément, les leaders de jeu ont été remis en cause. Une réaction était attendue.

"Notre priorité est de constituer un cerveau qui va du front, avec le talonneur, jusqu’à l’arrière." Fabien Galthié a une appétence certaine pour la sémantique. C’est de cette façon que le sélectionneur des Bleus avait répondu vendredi dernier à une question sur les prestations de Romain Ntamack, visant en creux les erreurs dans la conduite du jeu face à l’Irlande. Evidemment NTK, lui, n’a pas été directement ciblé par le patron des Bleus. Au contraire. "Les meneurs de jeu sont plusieurs dans notre équipe, avait-il développé. Il y a le talonneur, le numéro 8, celui qui annonce les touches, en l’occurrence Charles Ollivon, le 9, le 10, Gaël Fickou, en tant que chef de la défense et l’arrière. Soit la moitié de l’équipe. C’est toute une épine dorsale qui est responsable, surtout pas un joueur, une individualité."

Un scénario de match difficile à lire

Forcément, ces joueurs-là étaient attendus dimanche face à l’Ecosse. Ont-ils répondu présents ? Stratégiquement, ils ne sont pas sortis du cadre. Julien Marchand, plus "prudent" au sol où les nouvelles directives arbitrales rendent le grattage plus délicat, a tout de même eu un fort impact physique et défensif. Antoine Dupont n’a pas surjoué comme cela fut parfois le cas à Dublin ; Ntamack a su jouer juste, alternant jeu au pied et à la main ; Thomas Ramos s’est montré souvent décisif.

Pourtant, le scénario du match ne leur a pas rendu la tâche facile. Allez donc demander à Grégory Alldritt ce qu’il en pense, lui qui a été contraint de sortir définitivement avant le quart d’heure de jeu en raison du carton rouge de Mohamed Haouas. "Le cerveau a eu beaucoup de maux de tête sur ce match, a ironisé Galthié. Il a fallu à nos meneurs de jeu s’adapter aux circonstances pendant quatre-vingt minutes. On a eu des phases difficiles sur les temps forts écossais et on n’a pas toujours été récompensés sur les nôtres. Mais face à notre épine dorsale, c’était la meilleure équipe écossaise de tous les temps : ils ont récupéré les frères Gray, Russell est en feu ; ils sont très forts dans le combat d’avants et ont un bel équilibre au centre du terrain. Il a donc fallu à notre épine dorsale être en pleine forme, pour gérer ça."

 

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?