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Pro D2 - Grenoble : Massa, la dernière pépite

  • Barnabé Massa gravit les échelons rapidement en ce début d’année 2023 alors qu’il n’a que 18 ans. Contre Montauban, il sera titulaire avec le FCG pour la première fois de sa jeune carrière. Photo FCG
    Barnabé Massa gravit les échelons rapidement en ce début d’année 2023 alors qu’il n’a que 18 ans. Contre Montauban, il sera titulaire avec le FCG pour la première fois de sa jeune carrière. Photo FCG
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Devenu international u20 voilà un mois, le talonneur a honoré sa première feuille en pro la semaine dernière à Béziers, et fêtera ce vendredi sa première titularisation au stade des alpes. Un hiver béni pour le jeune homme de 18 ans, qui garde toutefois les deux pieds bien sur terre…

À 18 ans à peine (il fêtera ses 19 ans au mois de mai), Barnabé Massa n’en finit plus de franchir les étapes. Déjà international U18, le jeune homme formé à la Véore a en effet acquis courant février ses galons d’international U20 en participant aux levées en Italie et en Irlande, avant de découvrir le Pro D2 vendredi dernier à Béziers, trois mois après un premier rendez-vous manqué du côté de Mont-de-Marsan en raison d’une légère déchirure à l’ischio. Un hiver de rêve, donc, pour ce Drômois arrivé à Grenoble en première année Crabos, tout heureux à l’idée de fouler pour la première fois de sa carrière la pelouse du stade des Alpes, dans la peau d’un titulaire cette fois-ci. "Pour moi, c’est un truc de dingue, savourait Massa. Quand je voyais jouer mon pote Marko Gazzotti voilà quelques semaines, je n’avais qu’une envie, c’était de fouler à mon tour cette pelouse, devant ce public. À mon poste, c’est très dur de se faire une place car nous sommes nombreux, mais d’un autre côté il y a vraiment une super ambiance entre nous, autour de Jean-Charles Orioli qui est un peu notre mentor. Même s’il y a de la concurrence, elle est très saine et nous tire clairement vers le haut. Et puis, les saisons sont si longues que tout le monde a à un moment où un autre l’opportunité de s’exprimer. Cela va m’arriver vendredi et j’en suis très heureux. Je veux vraiment remercier le FCG pour cette opportunité, et la Véore où tout a débuté. Dans le dos des maillots, avec France U20, il y a le nom du club où chaque joueur est formé. Je compte bien aller le leur offrir très rapidement, car je sais ce que je leur dois."

Le Pro D2 à défaut de la fin du tournoi

Une reconnaissance du ventre tout sauf étonnante de la part de ce jeune joueur à la maturité bluffante, bien dans ses baskets, qui profite avec volupté de cette période exceptionnelle dans sa jeune carrière. "Je suis revenu d’Irlande légèrement blessé à un orteil et j’étais de repos au club la semaine où Jean-Charles Orioli s’est blessé lors de la réception de Colomiers, se rappelle "Babé". Du coup, comme le club n’avait plus que deux talonneurs disponibles, il s’est arrangé avec le staff de France U20 pour que j’enquille à Béziers. Et pour tout dire, je ne pense pas revenir avec les U20 d’ici la fin du Tournoi puisqu’au FCG, il n’y a pour le moment que trois talonneurs disponibles…" Un mal pour un bien, à dire vrai, le grand test avec les pros ayant été relevé avec brio. " Autant le temps de jeu effectif m’a surpris avec France U20, autant les impacts sont beaucoup plus rudes en Pro D2. Cumuler les deux en aussi peu de temps, c’était forcément une bonne expérience, et ça restera surtout un super souvenir. Nous sommes descendus à Béziers avec pas mal de joueurs revanchards car le staff avait fait pas mal tourner, nous avons été menés tout le match et finalement, grâce à notre discipline (six pénalités concédées seulement, NDLR) et notre bonne conquête, nous avons réussi à obtenir la touche de la gagne à la dernière minute."

"Quand Steeve a annoncé un fond d’alignement,

je lui ai fait les gros yeux…"

Une action d’ores et déjà gravée dans la mémoire de Barnabé Massa, dont les mains ne tremblèrent pas pour assurer un lancer aussi crucial. "Juste avant la touche, Steeve Blanc-Mappaz annonce un fond d’alignement. Je l’ai regardé en lui faisant les gros yeux, mais il fallait bien y aller. Et puis, quelque part, c’était aussi signe qu’il me faisait confiance… J’ai essayé de me mettre dans ma bulle pour ne pas être perturbé par le public, je me suis bien concentré. La zone annoncée était bonne, Clément Ancely était démarqué et avait bien sauté. Il ne me restait qu’à régler la mire." Un nouvel objectif atteint pour la dernière pépite du centre de formation du FCG, qui en appelle évidemment d’autres. On veut bien entendu parler à moyen terme de cette Coupe du monde U20 qui se profile cet été, mais surtout à plus court terme d’une nouvelle victoire contre Montauban qui conforterait plus que jamais la place du FCG dans le haut du tableau…

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