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Top 14 - Le Racing doit réagir face à Toulouse

Par Marc DUZAN
  • Après avoir lourdement chuté sur la pelouse du Lou, le Racing doit remettre la marche avant pour espérer décrocher une qualification en phase finale.
    Après avoir lourdement chuté sur la pelouse du Lou, le Racing doit remettre la marche avant pour espérer décrocher une qualification en phase finale. Icon Sport - Icon Sport
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Passée la gifle lyonnaise, le Racing 92 est, avant de recevoir le Stade toulousain à l’Arena, dans une situation pour le moins complexe. Va-t-il réagir ?

À Lyon, samedi, le Racing a pris une claque (45-11). Une beigne aussi sévère que ne l’avaient été celles encaissées face au Stade français la veille de Noël (10-48) ou quelque temps plus tôt, au Havre contre le Leinster (10-42). Est-ce grave ? Et à quel point l’entité des Hauts-de-Seine est-elle aujourd’hui fragile ? Disons que depuis le début de saison, la défense qui fut l’un des grands fondements des récentes épopées du club en Champions Cup a largement perdu de son efficacité et prête le flanc à la critique. Ici, les chiffres sont à ce point éloquents qu’ils donnent le Racing à 521 points encaissés en Top 14 depuis le début de la saison, soit un peu plus de 27 unités par rencontre.

Est-ce le système dans son ensemble, qui toussote ? Ou les joueurs, sur courant alternatif depuis des mois, ne mettent-ils plus assez de hargne dans un secteur qui ne demande aucun talent particulier, mais une détermination sans faille ? Probablement un peu des deux, mon général. Et l’on a trop souvent vu, cette saison, des "air tackle"* à Nanterre ou hors du territoire alto séquanais pour ne pas interroger la véritable implication de joueurs que l’on a connus un tantinet plus farouches, lorsqu’il fut question de défendre la citadelle assiégée. Parce que c’est bien de ça dont il est question, n’est-ce pas ? C’est bien toute une saison qu’il faut désormais sauver de la déconfiture ou pire, de l’indifférence ?

Jacky Lorenzetti : "Ce n’est pas facile pour Laurent Travers"

À ce sujet, les Racingmen, aujourd’hui septièmes de la poule unique à trois points du premier qualifié (Bordeaux-Bègles), abordent donc le choc face au grand Toulouse (ou assimilé…) la boule au ventre. Touchés par une préoccupante épidémie de blessures depuis des mois (un membre du staff francilien, pourtant dans le milieu depuis de nombreuses années, nous confiait la semaine dernière n’avoir jamais connu telle avarie dans toute sa carrière…), les Ciel et Blanc comptaient même avant le déplacement à Lyon quatorze blessés, dont Hassane Kolingar, Eddy Ben Arous, Camille Chat, Nolann Le Garrec, Cameron Woki ou encore Christian Wade, des absents auxquels s’ajoute Gaël Fickou, retenu par ses obligations internationales, ou encore Virimi Vakatawa et Bernard Le Roux, parties prenantes de l’effectif en début de saison.

C’est lourd, n’est-ce pas ? "Et puis, nous disait récemment le président Jacky Lorenzetti, Laurent Travers a deux missions à remplir : la première, celle de nous amener le plus haut possible cette saison et l’autre, qui consiste à réorganiser le club aux côtés de Stuart Lancaster, la saison prochaine. Ce n’est pas facile." Toujours est-il que chaque fois qu’il fut le dos au mur dans son histoire contemporaine, le Racing, vainqueur du Stade rochelais fin janvier (39-36) avec un effectif décimé, a toujours su réagir. En est-il encore capable ? Ou a-t-il déjà fait une croix sur sa saison ? Réponse attendue dimanche soir…

* Simulation de plaquage

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