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Top 14 - Toulon : les confidences de Waisea avant Paris

Par Mathias Merlo
  • Le centre Waisea Nayacalevu, qui s'échappe ici contre le Stade toulousain au stade Vélodrome, estime qu'il n'a pas encore eu un apport suffisant pour le RCT.
    Le centre Waisea Nayacalevu, qui s'échappe ici contre le Stade toulousain au stade Vélodrome, estime qu'il n'a pas encore eu un apport suffisant pour le RCT. Icon Sport - Icon Sport
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À quelques jours de retrouver le Stade Français, le centre international fidjien s’est confié sur le début de son aventure varoise et ses retrouvailles avec son ex-club. Avec émotion et le sourire aux lèvres, sous le sceau du "Fidji Time".

Il est aussi craint sur les pelouses, qu’il est timide en dehors. Du haut de ses 193 centimètres, et de ses plus de 100 kg, Waisea Nayacalevu préfère s’exprimer avec le ballon en main. À 32 ans, il est resté ce petit gars discret des Fidji, au regard taquin. Soulagé au terme d’une demi-heure d’échange sur sa vie, il a quand même fini par retrouver le sourire qui contrastait avec le ciel gris, un temps "parisien" s’amuse-t-il. Le thème est posé.

Pour la première fois de sa carrière, "Wais’" croise une de ses ex : le Stade français Paris. Dix ans durant, il a été un Soldat Rose vaillant, frisant la quintessence l’an dernier (9 essais et le meilleur franchisseur du Top 14). Conquérant aussi avec un Brennus et une Challenge Cup dans la besace. Loin d’un discours policé, ému, le Fidjien fend l’armure. "C’est définitivement un match spécial. Depuis lundi, les souvenirs me reviennent en tête… C’est un sentiment étrange à gérer ! Je n’ai jamais joué face à autant d’amis." Excepté à Deuba.

"Il y a une attente et une pression dingue à Toulon"

Dans cette ville du sud, ce grand frère d’une fratrie de quatre, deux sœurs et Avenisi Vasuinubu (joueur d’Albi), ne rêvait que de rugby avec ses camarades. Une rue comme terrain, une bouteille comme balle. "Là, j’ai un plus de pression, de nervosité (rires)… Je suis heureux de jouer contre mes amis et "Gonza". Je connais leurs qualités. Ils vont bien nous étudier sauf moi. Ils savent qui je suis, je compte leur montrer !"

De ses premiers pas dans le Var, Waisea n’en est pas satisfait. Il accumule cinq essais en dix apparitions, mais son emprise sur le jeu offensif n’est pas encore rodée. De loin, il voit briller Paris. De quoi ruminer ? "Je n’ai pas de regret. Je suis heureux à Toulon et de les voir en haut. J’avais fait mon temps. J’ai profité, tout donné. J’avais besoin d’un nouveau challenge."

Concentré sur l’objectif phase finale, débarrassé des douleurs au genou droit qui l’ont contraint à rester deux mois sur le flanc et de rater l’aller victorieux à Jean-Bouin (12-17), le capitaine des Flying Fijians se "bat pour revenir à (son) meilleur niveau". "J’ai connu une passe difficile. Mais, je commence à prendre mes marques dans ce club, et dans la ville. Je continue à apprendre au quotidien. Vous savez, ce n’est pas un changement facile. Le RCT est un club complètement différent de celui que j’ai quitté."

Dans un une-deux, l’intéressé précise sa pensée. "Il y a une attente et une pression dingue autour du rugby à Toulon. Je n’ai jamais connu ça. Les supporters sont spéciaux, et c’est aussi pour cela que je suis au RCT. Je dois continuer à l’appréhender pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs." Pour mieux comprendre son nouvel environnement du "ici tout est différent", Waisea a prolongé son après-midi de mardi au Musée de la Marine. En quête aussi d’un plan de bataille victorieux pour samedi.

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