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Top 14 - Toulon - Stade français : en souvenir du match aller…

Par Arnaud Beurdeley
  • Joris SEGONDS, Stade français.
    Joris SEGONDS, Stade français. Icon Sport - Icon Sport
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L’unique défaite à domicile cette saison des Parisiens date du 26 novembre. C’était alors contre le RCT. De quoi nourrir un sentiment de revanche....

À ce jour, le Stade français ne compte qu’une défaite à domicile. C’était le 26 novembre contre Toulon. Forcément, ce revers, les joueurs de la capitale l’ont encore en travers de la gorge. Et pour cause. Non seulement, ils ambitionnaient de rester invaincus cette saison sur leur pelouse, mais surtout ce soir-là ils avaient été pris à leur propre jeu. Dans une rencontre hachée, marquée par une indiscipline totale, les Parisiens, qui se sont imposés depuis en dauphin du Stade toulousain au classement par la grâce d’un paquet d’avants ultra-dominateur, avaient été contrés sur leur point fort. Jamais, ils n’avaient été autant mis à mal dans des secteurs de jeu qu’ils dominent habituellement. Zone de ruck, mêlée, touche, Paul Gabrillagues et ses partenaires s’étaient fait rouler dessus par une formation toulonnaise en mal de repère à l’époque.

Une vraie gueule de bois

Ce fut vrai notamment en seconde période alors que Joris Segonds avait, jusque-là, fait le job face aux perches pour donner une avance pouvant être qualifiée de "correcte" (9-0 à 25 minutes du coup de sifflet final). La suite ? Extinction des feux côté stadiste. Baptiste Serin et ses partenaires avaient alors enclenché la marche avant, s’étaient mis à gagner toutes les collisions, à bousculer sévèrement des parisiens amorphes. À croire que les hommes de Gonzalo Quesada avaient abusé de Spritz à la veille de la rencontre. Résultat : une vraie gueule de bois au coup de sifflet final. La tête des mauvais jours, le demi de mêlée Morgan Parra ne s’était pas échappé en conférence de presse. "Si on renouvelle ce genre de performance, ça va devenir compliqué", avait-il cinglé.

Depuis, la remise en question a été totale. Plus jamais, les avants parisiens n’ont connu pareille mésaventure. Au contraire. Toutefois, tous conservent dans un coin de la tête cette maudite soirée. Durant la semaine de préparation, nul doute que le staff de Gonzalo Quesada a insisté sur le sentiment vécu ce soir-là de novembre. D’ailleurs, le manager parisien, rarement avare dans l’exercice médiatique, a préféré ne pas s’exprimer sur le sujet. Comme si le Stade français, habité d’un sentiment de revanche, s’était secrètement préparé à faire payer la note aux Toulonnais. Réponse samedi soir à Mayol…

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