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Top 14 - Après la petite frayeur contre le Lou, Castres respire mieux

Par David BOURNIQUEL
  • Filipo Nakosi et ses coéquipiers du CO ont livré une copie propre pour triompher de Lyon. Une victoire qui fait un bien fou dans la course au maintien.
    Filipo Nakosi et ses coéquipiers du CO ont livré une copie propre pour triompher de Lyon. Une victoire qui fait un bien fou dans la course au maintien. La Dépêche du Midi - Émilie Cayre
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Malgré une petite frayeur en fin de match, le CO a globalement bien maîtrisé son match derrière une conquête retrouvée. Preuve que le rugby est plus facile quand on le joue en avançant !

La route vers le maintien est encore longue et il serait bien trop présomptueux de se griser après ce beau succès obtenu face à Lyon, qui restait sur une série de cinq victoires en 2023. Mais les joueurs du CO peuvent néanmoins partir en congés l’esprit un peu plus léger et se retourner positivement sur cette rencontre de tous les dangers qu’ils ont su maîtriser en s’appuyant sur des fondamentaux – et notamment la conquête – qui les fuyaient depuis trop de matchs déjà.

On ne sait pas si ce sursaut d’orgueil est dû aux "petits réglages" que Jeremy Davidson a apportés à la touche et à la mêlée ou si les joueurs ont enfin pris conscience qu’ils étaient pour de bon au bord de l’abîme et qu’ils pourraient être la première génération à faire descendre le club en Pro D2 s’ils restaient sans réaction. La vérité se situe sûrement quelque part entre ces deux pistes. Toujours est-il que pour la première depuis longtemps, on a vu samedi après-midi la mêlée du CO avancer et prendre l’ascendant sur son homologue lyonnaise. Idem en touche, où le travail de Yannick Caballero a payé puisque les Tarnais ont pu bénéficier de la totalité de leurs ballons. Le talonneur Gaëtan Barlot a signé un retour fracassant et n’est pas pour rien dans la bonne tenue de la touche. L’international français a aussi généré beaucoup d’avancée grâce à ses charges offensives de même que Tom Staniforth, qui n’a pas fait beaucoup de passes mais qui a remué quelques kilos de Lyonnais. Mécaniquement, derrière des avants aussi conquérants, les trois-quarts ont pu jouer dans un fauteuil, bien emmenés par une charnière pleine d’à-propos et magnifiée par la "vista" de son maestro Benjamin Urdapilleta, qui a montré une fois de plus que le temps n’avait que peu de prise sur sa vision du jeu et l’utilisation de son pied magique. L’ouvreur argentin a ainsi offert deux essais après des passes décisives au pied d’école et a réussi un 100 % face aux perches. Qu’on le veuille ou non, le rugby se joue mieux en avançant ! Adrien Séguret, le trois-quarts centre castrais, n’a pas manqué de saluer le boulot abattu par son huit de devant, qui a permis à ses compères attaquants de se régaler : "Derrière un tel pack, c’est plus facile de trouver des solutions. Nos avants ont été incroyables. Le travail qu’ils ont fourni cette semaine a payé. On savait que nous allions devoir être forts en conquête et ne pas reculer. Nous avions besoin de nous rassurer. Lyon n’avait aucune raison d’être plus motivé que nous sur cette rencontre. On a appuyé là-dessus en mettant haut le curseur de l’engagement tant individuel que collectif."

Une coupure bienvenue

Les joueurs du CO vont pouvoir profiter d’une coupure régénératrice avant de se jeter avec délectation sur la suite du menu qui s’annonce copieux : le Stade toulousain à domicile, puis déplacement à Montpellier, accueil de Toulon, voyages à Pau puis Brive et enfin réception de Perpignan pour terminer. Tout sauf une sinécure mais si le CO continue sur la voie tracée samedi soir, les raisons d’espérer sont nombreuses d’autant plus que Brive et Pau, respectivement battus à domicile par Bordeaux-Bègles et La Rochelle ont concédé des points dans le duel à distance que se livrent les mal classés.

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