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Top 14 - Toulon passe du pire au meilleur face au Stade français

Par Mathias Merlo
  • Baptiste Serin a une nouvelle fois été brillant derrière le paquet d’avants toulonnais.
    Baptiste Serin a une nouvelle fois été brillant derrière le paquet d’avants toulonnais. Icon Sport
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Au terme d’une semaine sous tension liée à la claque clermontoise, les Rouge et Noir ont validé un match référence face au Stade Français Paris. Cette équipe, pleine de paradoxes, reste en course pour la phase finale.

S’il y avait un Brennus de l’inconstance, Toulon l’aurait déjà remporté haut la main. D’un visage pâle au pied du Puy-de-Dôme, les Varois ont scintillé au-dessus du Mont Faron. Portés par un capitaine Baptiste Serin dans une forme internationale, les Rouge et Noir ont fait mordre la poussière à Paris.

Mieux, ils ont même récupéré un précieux bonus offensif dans la bataille, seulement le deuxième après celui récolté face à Brive. "C’est important pour les têtes avant les vacances, a savouré Maxime Petitjean. On a retrouvé un Mayol plein, avec des encouragements. On entend ce qui se dit autour du club, et on espère qu’il y aura des sourires et de la bonne humeur d’ici le prochain match."

Face aux Soldats Roses, Toulon a entrepris tout ce qu’il n’avait pas su faire contre les Jaunards : une conquête propre, une occupation efficace, et une agressivité au firmament pour casser les percussions du duo Briatte-Kremer. "Dans une semaine pas facile, où le groupe est apparu un peu abattu, tout le monde s’est remis en question, a concédé Baubigny. Nous avions décidé de nous rassurer sur les bases. Tout le monde s’attendait à ce que l’on chute et qu’on baisse la tête. On a décidé de réagir. Il y avait du stress pour ce match capital, mais on a su relever la tête." Et, jouer aussi avec.

"Il y a toujours urgence"

En attaque, pour piquer leurs adversaires, la bande à Azéma et Mignoni avait un plan. "On avait mis un focus sur leur charnière, en mettant beaucoup de pression pour les faire déjouer, a présenté Petitjean. Avec ça, on a eu des opportunités de contre-attaques, et il y avait des choses à faire sur les extérieurs. Les joueurs ont pris des initiatives. C’est très bien !"

Sans un premier quart d’heure à l’envers, "avec des erreurs évitables, de l’indiscipline, et un manque de maîtrise" dixit Petitjean, Toulon aurait tenu le match parfait. De bon augure ? "Ces deux dernières semaines résument la saison : inconstante, a calmé Baubigny. Dans notre position, même si on est à proximité des six, on sait qu’on est condamnés à aller chercher des points à l’extérieur et ça passera par un exploit."

Pour naviguer vers ce cap, Serin n’a pas levé l’alerte rouge décrétée à Clermont : "Il y a toujours autant urgence, a affirmé le capitaine. On doit enchaîner trois victoires. On se doit de le faire. Si on avait perdu, on aurait fait une croix sur la phase finale. Désormais, avec celui de Toulouse, ce sont des matchs qui doivent être nos standards. On ne va pas non plus se dire qu’on a fait un match énorme. On n’est pas dans les six. On doit rester humbles. À notre place. On a fait le boulot, ni plus ni moins." La pression comme antidote à l’inconstance ? Réponse au Lou.

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