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Top 14 - En se bonifiant face à Clermont, Montpellier n’est pas mort !

Par Simon VALZER
  • Louis Carbonel, balle en main, face à Clermont pour la 20ème journée de Top 14
    Louis Carbonel, balle en main, face à Clermont pour la 20ème journée de Top 14 Icon Sport - Icon Sport
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Victorieux avec le bonus offensif, le mhr a mis fin à une série de six matchs sans victoire. Les Cistes ont pris une grande bouffée d’air frais, et retrouvé de la confiance.

Mais non, mais non, Montpellier, n’est pas mort… On laissera le soin aux connaisseurs de la fameuse chanson de l’Ovalie de la terminer pour nous, tant la suite tient du langage trop fleuri pour apparaître dans ces colonnes. Mais oui, Montpellier vit encore : "Évidemment, on respire un grand coup", soufflait l’entraîneur principal Jean-Baptiste Elissalde. Une victoire était déjà précieuse. Le fait qu’elle soit bonifiée la rend encore plus chère. Mais surtout, c’est son scénario qui augmente encore sa valeur. D’ailleurs, on n’a pas peur de dire que cette rencontre peut constituer un véritable tournant dans la fin de saison montpelliéraine.

Pourquoi ? Parce que l’effectif montpelliérain était décimé au moment d’accueillir un Clermont en plein redressement qui a, comme prévu, bousculé les Cistes et les a mis sous pression. Au point que ces derniers ont reçu deux cartons jaunes, coup sur coup : Janse Van Rensburg d’abord, et Bastien Chalureau ensuite, sur l’action suivante. Et malgré tout, les Cistes ont survécu (lire page 7).

Mercer stratosphérique, Fichten retrouvé, Nouchi remarqué

Pour ce faire, les hommes d’Anthony Bouthier ont été résilients : "Il nous manquait surtout de la résilience ces derniers temps. Aujourd’hui on l’a retrouvée. On n’était pas nul avant ce match, on n’est pas meilleurs en le gagnant. Si on sort plus costaud de là, les hommes seront meilleurs et le rugby sera meilleur. On sera plus en confiance, avec plus de cohésion." Contre Clermont, les Cistes ont aussi retrouvé d’autres choses : une défense efficace, des avants dominateurs qui marquent sur ballons portés ("On s’est retrouvés sur pas mal de bases", souriait le pilier Grégory Fichten) et surtout, surtout, ils ont retrouvé Zach Mercer. L’Anglais a signé un match proprement stratosphérique. Non content d’avancer à chaque prise de balle, l’ex-joueur de Bath a pesé de tout son poids sur la stratégie d’équipe, au point de marcher sur les plates-bandes de son demi de mêlée Cobus Reinach, à l’image de sa passe sautée lumineuse et décisive pour son ailier George Bridge au retour de la pause, réalisée en position de demi de mêlée.

On vous recommandera également de re-visionner son festival de gestes techniques qui ont mené à l’essai de Reinach… à revoir au ralenti, bien sûr, tant tout est allé vite. On a aussi retrouvé un autre homme : le gaucher Greg Fichten, qui retrouve semaine après semaine son niveau après avoir repris la compétition mi-février. On soulignera également l’entrée remarquée du jeune troisième ligne des moins de 20 ans Lenni Nouchi, qui avait déjà été excellent avec sa sélection la semaine dernière…

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