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Top 14 - Face au Racing 92, un seul adage : jeu de mains, jeu de Toulousains !

Par Nicolas ZANARDI
  • Arthur Retière (Toulouse) lors de la rencontre face au Racing 92 en mars 2023
    Arthur Retière (Toulouse) lors de la rencontre face au Racing 92 en mars 2023 Icon Sport
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Venus pour "y aller à fond" sur la surface rapide de l’Arena, les Stadistes ont fait feu de tout bois pour faire exploser le Racing, glanant un succès symbolique d’un héritage et d’une certaine idée du jeu.

À l’impossible, nul n’est tenu. Même le leader du Top 14, et même lorsqu’il s’appelle Stade toulousain. Soyons clair : privé de 7 joueurs protégés par la convention du XV de France, plombé par une litanie de blessés (Placines, Youyoutte, Jelonch, Tolofua, Arnold, Capuozzo, Chocobares…) on n’imaginait guère qu’un miracle pour voir permettre aux Haut-Garonnais triompher à l’Arena. On a beau aimer les belles histoires, difficile en effet d’imaginer une équipe s’imposer dans le présumé "meilleur championnat du monde" avec un pack à moitié composé d’espoirs et "renforcé" par un trois-quarts centre de formation, avec tout ce que cela implique d’imprécisions et de manque d’automatismes… Le début de match n’était d’ailleurs pas engageant, à vrai dire, puisqu’il n’avait pas fallu 16 secondes avant d’assister au premier en-avant du match (Brennan), suivi illico du premier coup franc sur mêlée, et une petite minute plus tard du premier essai de la partie par Spring. Prémices d’une soirée de logique souffrance dans les secteurs de la conquête directe, pensait-on ? Ce fut un peu le cas, allez, si l’on considère que cette mêlée en difficulté (5 pénalités concédées), ces ballons portés souffreteux (deux en-avant commis et deux essais concédés) ou ces réceptions de renvoi poussives, qui permirent à quatre reprises aux Racingmen de revenir trop facilement dans le match.

Jouer fait toujours grandir

Et pourtant ? Face à toutes ces insuffisances, les Toulousains avaient au moins un atout à opposer, exhortés par leur manager Ugo Mola à "y aller à fond" sur ce terrain de l’Arena si propice aux grandes envolées. Un argument massue : sa culture profonde, et son identité de jeu. Jeu de mains, jeu de Toulousains, dit le vieux dicton, et l’on se saurait à ce titre que vanter la nouvelle extraordinaire performance de cette "charnière bis" composée par Paul Graou et Juan-Cruz Mallia (quel essai du premier nommé à la 50e sur une passe décisive du premier, après une remontée de terrain sur 80 mètres !), ou encore les prestations pétillantes des rares cadres à disposition comme Mauvaka, Meafou, Ahki, Guitoune, Lebel ou Jaminet. C’est ainsi en jouant, jouant, jouant que les Rouge et noir ont fait exploser à cinq reprises ce Racing si friable en défense, au bout d’une orgie de pénalités et autres coups francs joués à la main qui ont réconcilié les amoureux du panache et les pragmatiques. "Jouer nous fera toujours grandir" dit la devise moderne du Stade, brodée sur ses maillots depuis plusieurs saisons. Et si les Stadistes sont finalement passés proches de la correctionnelle pour s’être parfois laissés griser et avoir sombré dans le "surjeu" (passe interceptée de Mallia, sortie de camp caviardée par Graou, en-avant de Jaminet dans son en-but), difficile de leur rétorquer le contraire…

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