Élite 1 - Chilly-Mazarin était à bout de souffle
Élite 1 féminine - Les Essonniennes de Chilly-Mazarin ont déclaré forfait dans la plus haute division nationale. Un fait rare et symptomatique.
L’équipe de Chilly-Mazarin ne finira donc pas le championnat d’élite 1. Ses responsables ont déclaré son forfait officiellement la semaine dernière. Il couvait déjà depuis trois semaines. La raison : le trop grand nombre de joueuses indisponibles en raison de blessures en cascade. Il manquait déjà onze éléments à la reprise au mois de janvier. Et les premiers matchs de 2023 ont provoqué une hécatombe de onze autres blessures. Pour le club de l’Essonne, qui traversait déjà une saison très difficile sans aucun succès remporté, la situation n’était plus tenable. "Nous avions le choix de déclarer l’équipe élite ou la réserve en situation de forfait général, explique le responsable Ivan Dury. Mais il manquait trop de joueuses élite pour la maintenir en place. On aurait envoyé nos réservistes au casse-pipe, avec un risque accru de blessure. Ce n’était pas envisageable".
Une entente avec Massy ?
Alors que le club avait réussi à obtenir son maintien sportif la saison dernière, pour entamer sa troisième saison consécutive en élite 1, ce forfait va provoquer automatiquement sa rétrogradation. En élite 2 ou en Fédérale 1, les dirigeants planchent sur la question. Le club de Massy, avec lequel Chilly-Mazarin est en entente sur les cadettes et la réserve, serait intéressé pour élargir l’association à l’équipe élite. La question sera tranchée dans les prochaines semaines. Avec quels moyens et pour quel avenir, le projet devra le dire.
Avec Rennes, Bobigny et Villeneuve-d’Ascq, le RCCM fait partie des quatre équipes de haut niveau féminin en France qui ne sont pas adossées à une structure professionnelle masculine. Ce qui leur crée des difficultés pour suivre le rythme des autres formations. Le nouveau projet se fera sans Ivan Dury et Alain Fior, les deux entraîneurs, qui avaient déjà annoncé au mois de janvier leur désir d’arrêter. "Cette situation montre que le projet de semi-professionnalisation de notre équipe est indispensable, ont réagi les Villeneuvoises de leur côté. Les filles de l’élite se blessent parce qu’elles s’entraînent à des cadences élevées en cumulant études et travail alimentaire. Notre solution, c’est d’y remédier."
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