6 Nations 2023 - La victoire finale au prix d’un miracle pour le XV de France face à l'Angleterre

Certains en avaient ri jaune, après la défaite en Irlande. Ils auront peut-être raison à la fin, reste qu’on ne pourra jamais enlever aux Bleus d’avoir toujours continué à croire en leur bonne étoile… C’est ainsi qu’après avoir lutté jusqu’à la dernière seconde face à l’Écosse pour s’octroyer le bonus offensif (32-21), puis après avoir soigné leur point-average à Twickenham (dieux que cette phrase est douce à écrire), les Bleus ont réussi le petit exploit d’arriver à cette dernière journée du Tournoi en restant toujours en mesure de souffler la victoire à l’Irlande, objectif que les joueurs assument plus que jamais. "Quoi qu’il arrive, on n’a pas encore lâché le trophée, jurait le sélectionneur Fabien Galthié. Ce Tournoi est tellement incroyable, difficile… Tout peut encore arriver, on veut y croire."

Se rappeler la leçon écossaise

Y croire, et même en rêver, puisque les Bleus n’ont pas leur destin en mains. En effet, depuis sa victoire non bonifiée en Écosse (7-22), l’Irlande n’a plus qu’un simple succès non bonifié, voire un match nul, à assurer pour s’adjuger la victoire finale, face à un XV de la Rose en pleine crise dont on a largement pu mesurer les faiblesses ce samedi. Difficile donc d’imaginer un scenario catastrophe pour les hommes de Farrell, un jour de Saint-Patrick qui plus est… Et pourtant, mathématiquement, l’espoir demeure. Pour s’en convaincre, les Bleus peuvent à ce titre voir un signe du destin dans ces deux immenses occasions d’essai vendangées par l’Irlande par les cinq dernières minutes, qui les priva du bonus…

Voilà pourquoi, ce dimanche, les cerveaux des Bleus n’ont pas manqué de dégainer leurs calculettes pour établir "le plus pessimiste des scénarios optimistes", à savoir une défaite de l’Irlande par un petit point d’écart face au XV de la Rose. Auquel cas, pour remporter le Tournoi, il faudra ainsi que les Bleus remplissent la condition de l’emporter avec le bonus face au pays de Galles samedi, avec une marge de 20 points d’écart. Il faudra donc tout mettre en œuvre pour atteindre cet objectif, sans qu’il soit gage de rien. En espérant, au cas où les choses devaient mal tourner à Dublin, que la leçon reçue contre l’Ecosse à Saint-Denis voilà deux ans (défaite 23-27) sera retenue. Et qu’elle n’incitera pas non plus les Bleus à risquer tout et n’importe quoi, si d’aventure les nouvelles venues de Dublin n’étaient pas bonnes…