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Contre Grenoble, Aurillac retombe dans ses travers

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Sur leur pelouse, les Cantalous de Marc Palmier ont raté une belle occasion de recoller au peloton des qualifiables.
    Sur leur pelouse, les Cantalous de Marc Palmier ont raté une belle occasion de recoller au peloton des qualifiables. MaxPPP - Jérémue Fulleringer
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Aurillac a laissé filer la victoire dans les dernières secondes avec une relance assassine de près de quatre-vingts mètres.

Les mines sont dépitées et il y a de quoi. Quasiment un copier-coller de la semaine dernière avec une fin de match encore difficile et un essai de quatre-vingts mètres qui cette fois fait perdre les Cantaliens. Grenoble a donc crucifié Aurillac dans les dernières secondes alors que les coéquipiers de Didier Tison ont mené jusqu’à trois minutes du terme. "C’est beaucoup de déception, lâchait David Delarue. On est devant au score soixante-dix-sept minutes et on perd à la fin bien qu’on ait mené 16-3 avec un bel essai à la clé." Mais le demi de mêlée aurillacois n’oublie pas que derrière, c’est un carton jaune pour Gymaël Jean-Jacques qui n’a pas engagé les bras sur son plaquage et qui, en plus, s’est éteint sur le très solide Muarua. Pire, "on prend un essai juste après et on n’arrive pas à conserver le score, voire même le creuser. Depuis le début de saison, c’est un mal assez récurrent et c’est même assez pénible car nous avons des fins de matchs stressantes et dangereuses. Des fois ça passe. Ce soir, non". Il l’a amer David Delarue d’autant plus qu’Aurillac a été dominateur sur le jeu au pied d’occupation, en mêlée et plutôt à l’aise dans la gestion…

Oui mais voilà, cela ne suffit pas, il faut être en alerte tout le temps et surtout ne pas se rater. Car dans cette rencontre, le Stade aurillacois a manqué de lucidité sur ses lancers en zone de marque, a manqué beaucoup trop de plaquages et s’est encore fait piéger sur les zones de rucks.

On n’arrive pas à apprendre de nos erreurs

Des "absences" qui cette fois ont pris le pas sur le pragmatisme. "Malheureusement, on n’arrive pas à apprendre de nos erreurs et on se fait reprendre. Les conditions étaient dures, le terrain était lourd. Après, c’est pareil pour les deux équipes. Mais Grenoble a mieux fini. C’est très dur et ça fait mal", avoue l’ancien Briviste. Face aux cadors du Pro D2, les absences, les manquements ou encore les ratés ne pardonnent pas. Aurillac est donc tombé pour la deuxième fois à la maison, après Mont-de-Marsan en janvier. Comme on le titrait déjà la semaine dernière, le Stade aurillacois est si près et si loin à la fois du top 6, plombé par ses errances et cette constance qui fait défaut en ce moment. Le deuxième essai d’Erwan Dridi en est presque tout le symbole.

Rageant et frustrant car les Aurillacois ont été solides sur pas mal de phases de jeu mais il aura manqué trois minutes. Pourtant, il faudra remettre le couvert la semaine prochaine. Le Stade aura mal au crâne ce week-end, mais va devoir très vite se projeter pour continuer d’y croire. "Il reste encore sept matchs et pas mal de points à aller chercher", positivait David Delarue.

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