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Pour les Bleuets : la défense avant le spectacle

Par Vincent FRANCO
  • Tristan Woodman est stoppé par Oscar Jegou et Nicolas Depoortère
    Tristan Woodman est stoppé par Oscar Jegou et Nicolas Depoortère Icon Sport - PA Images
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Malgré cinq essais marqués, c’est grâce à leur défense que les Bleuets ont fait la différence, réduisant à néant une attaque anglaise pourtant irrésistible depuis le début de la compétition. Les Français ont donné une leçon au XV de la Rose.

Avant de poser leurs valises sur le parking du Recreation Ground de Bath, les Bleuets savaient où ils mettaient les pieds. Les statistiques offensives des Anglais avaient de quoi faire peur avec pas moins de 110 points marqués en trois matchs, avec la barre des trente points toujours dépassée. Alors comme l’avait annoncé Sébastien Calvet durant la semaine précédant cette rencontre, l’efficacité défensive de ses protégés se devait d’être parfaite, ou quasiment. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 114 plaquages réussis, pour seulement 12 manqués. Le XV de la Rose n’a rien pu faire face à un rideau bleu imperméable et solidaire comme jamais. La troisième ligne composée d’Oscar Jegou, Marko Gazzotti et Esteban Capilla en est le meilleur exemple puisqu’elle n’a loupé aucune de ses interventions défensives. "Nous savions qu’il fallait les agresser, avoue le manager tricolore. Ils étaient habitués à faire mal à leurs adversaires en deux ou trois temps de jeu seulement. Il fallait résister pour les obliger à se débarrasser du ballon au pied. C’est ce que nous avons réussi à faire."

L’art de la contre-attaque

La ligne arrière française s’est régalée ce vendredi soir de l’autre côté de la Manche. Après avoir chauffer les épaules, les Bleuets se sont servies des munitions égarées par les locaux pour éteindre le public de Bath avec des contre-attaques aussi belles qu’efficaces. Le premier essai de Léo Drouet intervient quelques secondes après une énorme séquence défensive des Français, suivie d’une relance d’école. De même pour le deuxième signé Émilien Gailleton, qui après avoir récupéré la gonfle, s’est en allé tout seul crucifier toute une sélection. "Depuis plusieurs saisons, l’équipe de France est celle qui inscrit le plus d’essais en contre, explique Sébastien Calvet. Nous l’avons encore démontré lors de cette quatrième journée, nous pouvons et devons faire très mal avec des ballons de récupération. C’est notre ADN. Avec cette prestation, toutes les autres sélections sont prévenues si elles ne l’étaient pas déjà." Le mérite est d’autant plus grand au vu des conditions climatiques et du ballon humide avec lequel l’équipe de France a dû composer. De bon augure pour les supporters français qui auront l’occasion de se rendre du côté d’Oyonnax la semaine prochaine pour la dernière journée. Leurs protégés auront l’occasion de faire le spectacle, mais sur une pelouse synthétique cette fois.

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